Plus de 680 000 $ pour améliorer le bien-être physique et mental des jeunes enfants

Par UdeMNouvelles
En 5 secondes Isabelle Ouellet-Morin, de l’École de criminologie de l’Université de Montréal, recevra du gouvernement du Canada plus de 680 000 $ pour étudier les conséquences du stress chez les jeunes enfants.

Le gouvernement du Canada est déterminé à améliorer le bien-être physique et mental des enfants et des jeunes au pays. Les expériences vécues durant la petite enfance influent durablement sur la santé mentale. En effet, comme 70 % des problèmes de santé mentale et de consommation de substances tirent leur origine des expériences néfastes vécues durant l’enfance, il est primordial de comprendre comment mieux prévenir les risques de problème de santé mentale tôt dans la vie.

C’est pourquoi le gouvernement du Canada, par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), versera plus de 680 000 $ à Isabelle Ouellet-Morin, professeure à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, qui étudiera les effets de la parentalité intransigeante sur les comportements et les compétences socioaffectives des enfants.

Les travaux de la professeure Ouellet-Morin visent à mesurer le stress d’enfants d’âge préscolaire participant à l’étude Grandir au Québec, dont la cohorte de 4500 enfants est suivie par l’Institut de la statistique du Québec. Lorsque les parents tentent de dicter ou de conditionner le comportement des tout-petits qui ne se conduisent pas de la manière voulue en adoptant des pratiques intransigeantes, comme de fréquents accès de colère, des cris ou la fessée, des hormones de stress peuvent être sécrétées dans le cerveau en pleine croissance des enfants et engendrer des conséquences à long terme.

Le projet d’Isabelle Ouellet-Morin enrichira les connaissances sur la façon dont ce genre de pression influe sur le bien-être des enfants et les contextes dans lesquels elle est d’autant plus préjudiciable, une étape essentielle à l’atténuation des conséquences.

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