Le personnel de l’UdeM célébré
- UdeMNouvelles
Le 13 juin 2023
- Martine Letarte
De gauche à droite: Sophie Fouron (animatrice), Martin Carrier, Cindy Mailloux-Charpentier, François Courchesne (vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires professorales), France Houle (doyenne de la Faculté de droit et représentante d’Aminata Bal), Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, Julie Mantovani, Michèle Brochu et Daniel Jutras.
Crédit : Amélie Philibert - Université de MontréalLa cérémonie des Prix du recteur, avec les catégories Leadership, Innovation, Engagement communautaire, Diversité, Collaboration et Valorisation de la langue française, s’est déroulée le 12 juin.
Les Prix du recteur 2023 ont été remis le 12 juin et la cérémonie a été diffusée simultanément en ligne. Ces honneurs célèbrent les réalisations et l’engagement de membres du personnel qui se démarquent et illustrent de manière exceptionnelle les valeurs universitaires.
Daniel Jutras, recteur de l’Université de Montréal, participe avec enthousiasme à la sélection des finalistes. «En parcourant les dossiers de candidature, je suis parfois surpris, parfois ému, toujours émerveillé de découvrir des personnes et des projets qui font battre le cœur de la communauté universitaire», a-t-il souligné pendant la cérémonie.
Voici les lauréates et lauréats des Prix du recteur 2023.
Prix Collaboration
Le Prix Collaboration est attribué à l’équipe de l’Accueil en urgence d’étudiantes ukrainiennes, formée de membres du Département de science politique, du Vice-rectorat aux partenariats communautaires et internationaux ainsi que du Bureau Europe, de la Faculté des arts et des sciences, des Services à la vie étudiante, de l’École de langues de la Faculté de l’éducation permanente et de la Direction des finances.
Le prix Collaboration souligne la cohésion et les efforts permettant l’atteinte d’un objectif commun ou la réussite d’un projet. Avoir autant de personnes impliquées a en effet permis la réalisation d’un grand projet: l’accueil en urgence d’étudiantes ukrainiennes après l’invasion russe en Ukraine. Le Département de science politique s’était engagé à accueillir 10 étudiantes ukrainiennes, mais était confronté à des défis administratifs, logistiques, financiers et légaux, à l’urgence de la situation et à l’absence de précédents universitaires pour guider ce projet. Il s’est allié à plusieurs unités, services et niveaux hiérarchiques de l’UdeM et leur effort collectif a pris une envergure institutionnelle.
«Malgré de nombreuses embûches liées aux frais de déplacement (assurés par le Département de science politique et la Faculté des arts et des sciences) et des séjours parisiens ou lyonnais organisés dans l’urgence par les professeures Pascale Dufour, Laurence Bherer, Laurie Beaudonnet et Marie-Andrée Lavertu, adjointe à la direction, les quatre premières étudiantes sont arrivées à l’UdeM le 12 avril, moins d’un mois et demi après le début de la guerre», a indiqué, dans le dossier de candidature, Frédéric Mérand, directeur du Département de science politique.
«Les autres ont rapidement suivi, a-t-il poursuivi. Sauf erreur, il s’agissait des premières étudiantes ukrainiennes accueillies par une université canadienne depuis le début de la guerre.»
L’intégration des étudiantes a aussi posé des défis, mais le travail de collaboration a porté ses fruits. Des 10 étudiantes arrivées au printemps 2022, quatre poursuivent actuellement leurs études à l’UdeM.
Prix Coup de cœur: l’équipe organisatrice du premier Fest’hiver de l’UdeM.
Prix Leadership: Cindy Mailloux-Charpentier
Le prix Leadership récompense les qualités mobilisatrices et visionnaires d’une personne dans le cadre de ses fonctions ou d’un projet. Cette année, la lauréate est Cindy Mailloux-Charpentier, conseillère en gestion du changement à la Direction des ressources humaines. Elle a pris part à de nombreux projets structurants, dont la section Carrières de Synchro, le dossier étudiant électronique unique, la déclaration d’intérêts qui vise la communauté étudiante et plus de 10 000 employées et employés, le projet de création des horaires de cours et d’assignation des locaux, le Programme institutionnel de modernisation de l’admission, le projet de refonte de l’expérience des candidates et candidats, le déménagement du Centre d’innovation, le virage numérique de la Direction des ressources humaines, et bien d’autres.
«On associe souvent leadership aux postes de gestionnaires», indique, dans le dossier de candidature, Pascale Carrier, directrice principale de la Direction des ressources humaines. «Or, pas besoin d’être cadre pour être une leader, poursuit-elle. Nous connaissons une leader d’exception. Et nous avons la chance de travailler avec elle au quotidien. Il s’agit d’une personne remarquable dont l’enthousiasme et le dynamisme contagieux parviennent invariablement à rallier les équipes autour d’objectifs communs et à insuffler une énergie nouvelle à tout projet, petit ou grand, auquel elle participe.»
Prix Coup de cœur: Véronique Allard, responsable du soutien technique et du service à la clientèle au Centre de diagnostic vétérinaire de l’UdeM, et Laurence Deschamps-Laporte, directrice scientifique et professeure adjointe en science politique au Centre d’études et de recherches internationales de l’UdeM.
Prix Engagement communautaire: Michèle Brochu
Le prix Engagement communautaire a été remis à Michèle Brochu, professeure titulaire au Département de pharmacologie et physiologie et directrice de Cap campus. En plus de partager son temps entre l’enseignement et la recherche, Michèle Brochu s’est engagée dans différentes initiatives, notamment le Projet SEUR qui soutient la persévérance scolaire et accroît l’accessibilité à l’université dans les quartiers défavorisés. Elle en est devenue la directrice scientifique et supervise son intégration au sein de l’UdeM et sa renaissance sous le nom de Cap campus. Alors que la petite équipe était dans le besoin, Michèle Brochu a remplacé la coordinatrice à temps plein pendant huit mois tout en continuant d’enseigner. De plus, à la suite du suicide de son fils en 2012, elle travaille à la promotion de la santé mentale, à la prévention du suicide et au soutien aux familles endeuillées. On ne compte plus ses implications bénévoles, que ce soit pour la campagne de sensibilisation du Centre de santé et de consultation psychologique de l’UdeM, pour le Réseau québécois sur le suicide, les troubles de l’humeur et les troubles associés, de même que pour Suicide Action Montréal.
«Par son implication altruiste et continue, Michèle porte inlassablement un message d’espoir et d’entraide», a indiqué, dans le dossier de candidature, Valérie Amiraux, vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux de l’UdeM. «D’une nature optimiste, sensible, résiliente et généreuse, elle défend l’égalité des chances, a-t-elle ajouté. Très reconnaissante d’avoir été gâtée par la vie, elle désire donner au suivant et soutenir les jeunes, ces adultes de demain qui construiront une société meilleure.»
Une mention Services exceptionnels a été remise à Sylvain Claing, plombier à la Direction des immeubles.
Prix Innovation: Julie Mantovani
Le prix Innovation, qui célèbre une personne qui ose le changement en proposant de nouvelles idées et en les mettant en œuvre, a été remis à Julie Mantovani, cheffe de section — Affaires académiques, à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC). Elle a eu l’idée des Pauses connexion de l’IRIC pour recréer des liens entre les différents membres de la communauté étudiante et employée de l’IRIC après la période pandémique, qui a amené confinement, isolement et télétravail. Le rendez-vous mensuel permet à deux personnes de l’IRIC d’être jumelées pour discuter et apprendre à se connaître autour d’un café ou d’un thé, à l’aide de questions brise-glace. Le projet a commencé en mars 2022, et 30% des membres de l’IRIC y participent.
«Le projet Pauses Connexion nous a sortis de notre isolement et de la déprime généralisée, a fait naître des sourires, des amitiés et des salutations dans les couloirs de l’IRIC et a permis de mettre en contact de nombreux membres de l’équipe», constate Michel Bouvier, directeur général de l’IRIC. «Surtout, ces pauses nous permettent de nous connecter les uns aux autres, de découvrir d’autres réalités que la nôtre et, à travers tout cela, d’augmenter le sentiment d’appartenance à l’IRIC.»
Prix Coup de cœur: Clarisse Lourandes Da Silva Lopes, technicienne en gestion des dossiers étudiants à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage, et Cristina Piccoli, analyste à la Faculté des arts et des sciences.
Prix Diversité: Aminata Bal
L’adjointe à la doyenne de la Faculté de droit, Aminata Bal, a reçu le prix Diversité pour son engagement en équité, diversité et inclusion (EDI). Parmi les projets qu’elle a pilotés, il y a la murale dédiée aux communautés noires par l’artiste montréalaise Maliciouz et celle dédiée aux Premiers Peuples par des artistes autochtones du Québec et d’Amérique du Sud. Aminata Bal a aussi réalisé trois projets pour rejoindre les communautés noires de Montréal: le Forum citoyen sur la représentativité des communautés noires dans les professions juridiques, la création de quatre nouvelles bourses d’admission pour les candidats noirs et la journée d’immersion des Collèges Ahuntsic et Bois-de-Boulogne.
«Ces initiatives ont porté fruits au-delà de toutes nos espérances», affirme, dans le dossier de candidature, France Houle, doyenne de la Faculté de droit. Depuis son arrivée en poste en 2019, Aminata Bal «a su établir le sérieux et la crédibilité de la Faculté dans ses démarches vers une plus grande équité, diversité et inclusion», ajoute la doyenne.
Prix Valorisation de la langue française: Jean-Frédéric Légaré-Tremblay
Le prix Valorisation de la langue française salue l’innovation, l’engagement et les réalisations en matière de valorisation du français dans la communauté de l’UdeM et au-delà. Conseiller principal aux communications du Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM), Jean-Frédéric Légaré-Tremblay a obtenu cet honneur. Dans Le Devoir et Le Figaro, il a signé en tant que membre du CÉRIUM des plaidoyers sur le français dans le monde des affaires et dans le commerce international. Il est souvent invité, ici et à l’international, à participer à des événements liés au français en affaires. On fait également appel à lui pour contribuer à différentes initiatives à l’UdeM afin de mieux faire rayonner la langue française, comme le concours Délie ta langue! et les capsules Les indésirables: anglicismes du domaine de la gestion.
«Jean-Frédéric fait de la qualité de la langue française un engagement quotidien dans son travail au CÉRIUM», a indiqué, dans le dossier de candidature, Frédéric Mérand, directeur du Département de science politique. «En plus de donner des formations sur la rédaction auprès des étudiants de la maîtrise en affaires publiques et internationales, il conseille les chercheurs, les professeurs et les étudiants dans la rédaction de tribunes destinées aux médias et les révise pour s’assurer que le fond, la forme et le style soient au meilleur niveau, ajoute-t-il. On fait même volontiers appel à lui à l’extérieur du CÉRIUM. Sa réputation à cet égard n’est plus à faire, car après plus de cinq ans à l’UdeM, la totalité des tribunes qu’il a soumises aux médias — et elles sont nombreuses — ont été acceptées et publiées.»
Pour ce qui est de l’engagement du corps enseignant dans les différentes facettes de la formation et de l’encadrement de la communauté étudiante, il sera reconnu lors des Prix d’excellence en enseignement.