La Clinique juridique de l’UdeM reçoit un financement du gouvernement du Québec

Des étudiants et étudiantes de la Clinique juridique, la doyenne et le recteur entourent le ministre Jolin-Barrette

Des étudiants et étudiantes de la Clinique juridique, la doyenne et le recteur entourent le ministre Jolin-Barrette

Crédit : Amélie Philibert

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Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, Simon Jolin-Barrette, était sur le campus pour annoncer un financement aux cliniques juridiques universitaires, dont celle de l’UdeM.

Le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, et France Houle, doyenne de la Faculté de droit de l’UdeM, ont accueilli le ministre de la Justice et procureur général du Québec, Simon Jolin-Barrette, venu faire l’annonce d’un financement de 500 000 $ pour les cliniques juridiques universitaires.  

«L’accès à la justice s’avère essentiel pour maintenir la confiance de la population à l’égard du système de justice au Québec. C’est pourquoi nous poursuivons nos efforts pour offrir aux Québécoises et aux Québécois une justice plus accessible, abordable et plus humaine. Ces projets de cliniques juridiques universitaires y contribueront assurément. En plus de bénéficier directement à la population, les cliniques juridiques universitaires représentent pour les étudiants en droit, qui pourront y donner des avis et des conseils juridiques, un lieu d’apprentissage motivant et enrichissant», a déclaré Simon Jolin-Barrette. 

Pour la Clinique juridique de l’UdeM, cela représente une subvention de 153 000 $. Cette somme lui permettra de poursuivre sa mission, qui incombera maintenant à 16 étudiantes et étudiants supervisés par deux enseignants. Une partie du financement servira à la mise sur pied d’un service mobile de la Clinique.  

«Grâce à la nouvelle loi, les cliniques universitaires peuvent fonctionner comme de véritables cabinets en droit civil. Il nous est possible d’offrir à la clientèle un service personnalisé, comme dans le monde professionnel. Le soutien que nous apporte le gouvernement du Québec aujourd’hui nous donnera aussi les coudées franches pour réaliser notre ambition d’aller à la rencontre des personnes, dans les régions éloignées, pour qui l’accès à notre système de justice est difficile», a expliqué Daniel Jutras. 

Dans la foulée de l’adoption du projet de loi visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité de la justice, notamment pour pallier des conséquences de la pandémie de COVID-19, les étudiantes et étudiants en droit des cliniques juridiques universitaires peuvent désormais donner, en plus d’informations, des conseils et des avis juridiques à la population. Ce financement est accordé dans le cadre d’un appel de projets du Programme d’aide financière pour favoriser l’accès à la justice. 

«Notre clinique juridique existe depuis plus de 50 ans. Ce sont donc plusieurs dizaines d’étudiantes et d’étudiants en droit qui y sont passés afin non seulement d’apprendre leur profession, mais aussi d’acquérir les habiletés sociales nécessaires pour accueillir et accompagner des personnes vulnérables avec empathie et écoute. Cette mission se poursuivra en ajoutant les services de conseil juridique, une excellente nouvelle pour l’accès à la justice, pour notre communauté et pour toute la société», a mentionné France Houle. 

Pour l’étudiant en droit Philippe Clément, qui a participé aux activités de la Clinique l’année dernière, «ce fut une expérience unique d’apprendre tout en aidant ma communauté. Si ce modèle favorise un accès accru à la justice, il permet aussi aux étudiants et étudiantes d’accompagner concrètement les justiciables qui vivent des situations difficiles et de les aider à naviguer dans le système judiciaire», a-t-il témoigné.  

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