Société royale du Canada: une diplômée de l’UdeM reçoit le prix Rosalie-Silberman-Abella

Emmanuelle Atongfor, lauréate du prix Rosalie-Silberman-Abella 2023

Emmanuelle Atongfor, lauréate du prix Rosalie-Silberman-Abella 2023

Crédit : Courtoisie

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La diplômée en droit Emmanuelle Atongfor est parmi les lauréats et lauréates du prix Rosalie-Silberman-Abella 2023.

Pour une deuxième année, la Société royale du Canada a décerné ses prix Rosalie-Silberman-Abella aux diplômés et diplômées des différentes facultés de droit canadiennes. D’une valeur de 1000 $, cette distinction reconnaît les personnes les plus susceptibles d’exercer une influence positive en ce qui a trait à l’équité et à la justice sociale, que ce soit au pays ou à l’étranger. Emmanuelle Atongfor, qui a récemment obtenu son diplôme de baccalauréat, est la lauréate sélectionnée pour l’Université de Montréal.

Cofondatrice de l’Organisation des étudiant(e)s noir(e)s de l’UdeM et anciennement vice-présidente des évènements de l’Association des étudiant(e)s noir(e)s en droit de l’UdeM, Emmanuelle Atongfor s’est engagée dans plusieurs projets durant ses études. Celle qui a été coordonnatrice pour Étudiant(e)s pro bono du Canada (EPBC) ‒ section Université de Montréal, étudiante-conseillère en analyse légale et règlementaire pour le Protecteur national de l’élève et médiatrice bénévole pour Équijustice Rive-Sud est convaincue que le droit est au centre de la justice sociale et de l’équité et considère que les étudiants et diplômés de ce domaine se doivent d’être des vecteurs de changement au sein de leur communauté. «Il est de notre responsabilité de nous assurer que les groupes marginalisés qui se heurtent à des obstacles en matière de justice et d'équité peuvent avoir accès au soutien nécessaire», mentionne-t-elle. Elle ajoute que le temps passé auprès de différentes communautés permet non seulement d’acquérir diverses qualités et aptitudes interpersonnelles, mais aussi de développer son ouverture d’esprit et d’adopter une vision plus globale des enjeux sociétaux. «Le bénévolat élargit nos horizons et nous ouvre au monde qui nous entoure, nous permettant d'être plus sensibles aux réalités environnantes. Donner de son temps et de son énergie pour faire avancer des causes sociales permet également de se réaliser, d’enrichir ses compétences et de renforcer son estime de soi ainsi que son sentiment de fierté», indique-t-elle.

La lauréate de la Société royale du Canada n’en est pas à sa première distinction. Elle a obtenu, pendant son parcours universitaire, la première place au concours annuel de dissertation en droit constitutionnel de l’Association du Barreau canadien, section Droit constitutionnel et droits de la personne, en plus de remporter le premier prix du concours de rédaction en droit de la santé d’EPBC. Effectuant aujourd’hui un stage dans le service juridique, division de l’immigration légale et de la conformité, de Bombardier, elle entend continuer son engagement au sein d’organismes communautaires valorisant l'accès à la justice, la diversité et l'inclusion. «Ma future transition vers la profession d'avocate me donnera davantage d'outils me permettant d'être plus utile dans ma communauté», conclut-elle.