Daniel Pearl: une ville à réinventer

Daniel Pearl, professeur titulaire à la Faculté de l’aménagement

Daniel Pearl, professeur titulaire à la Faculté de l’aménagement

Crédit : Courtoisie

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C’est le professeur de la Faculté de l’aménagement Daniel Pearl qui remporte le Prix d’excellence pour le développement durable et la transition socioécologique.

S’inspirant des dernières décennies de recherche en urbanisme, le professeur Daniel Pearl est responsable du thème «La coconstruction de notre avenir collectif», l’un des six proposés à la maîtrise en architecture. «Les quartiers postindustriels de la métropole montréalaise présentent une occasion en or pour concevoir la résilience et l’autosuffisance dont la ville a besoin pour faire face aux changements climatiques», explique-t-il.

L’exploitation de ce thème, axé sur la revitalisation des quartiers postindustriels (le secteur sud-ouest de Montréal, le long du canal de Lachine) en milieu de vie durable, vise à outiller «la relève, qui sera appelée à contribuer aux grands changements urbains de demain et qui, dès sa formation, apporte des solutions à divers intervenants: décideurs, citoyens, organismes, artistes et travailleurs, etc.», remarque Daniel Pearl.

De l’écologie urbaine aux infrastructures vertes en passant par l’économie circulaire, la mixité et la cohésion sociale, les classes de Daniel Pearl voient des problématiques, approches et pratiques durables et diversifiées. «Certes, le prix m’est officiellement attribué, mais la force de mon enseignement dépend entièrement de ma collaboration avec cinq autres professeurs invités extraordinaires», tient à préciser le lauréat. En effet, une équipe de professeurs praticiens invités interviennent à différents moments dans le parcours étudiant: Michel Langevin, associé fondateur de NIPPAYSAGE; Amy Oliver, chargée de projet à L’ŒUF Architectes; Jean-Marc Weill, associé fondateur de C&E Construction Environnement (Paris); Élène Levasseur, directrice de la recherche et de l’éducation à Architecture sans frontières Québec; et Marianne Lafontaine-Chicha, architecte paysagiste à NIPPAYSAGE. «C’est le fait qu’ils viennent de domaines différents de l’architecture, comme l’architecture de paysage, l’ingénierie, l’urbanisme durable, qui suscite tant d’enthousiasme et d’innovation chez nos étudiants et étudiantes», poursuit Daniel Pearl. Les groupes ont également la chance de visiter des projets exemplaires susceptibles de les inspirer.

Dans les cinq dernières années, plusieurs des 67 étudiantes et étudiants des cours du professeur Pearl ont reçu des prix d’excellence pour leurs projets finaux ou encore ont obtenu des contrats d’auxiliaires de recherche. «Les apprentissages de l’atelier donnent aux étudiants et aux étudiantes une vision holistique écosystémique pour qu’ils puissent contribuer aux changements significatifs que les villes devront entreprendre», dit Daniel Pearl. Cette sensibilité profonde aux enjeux climatiques est essentielle pour la relève, qui construira les villes de demain. «Cette compréhension approfondie d’enjeux d’autres disciplines me permet aujourd’hui de mieux jouer mon rôle de chef d’orchestre dans la coordination multidisciplinaire et les démarrages de nouveaux projets», note Édith Beauvais-Sauro, étudiante de la cohorte 2020.

L’atelier place l’Université de Montréal au cœur de l’innovation dans la lutte contre les changements climatiques et dans le développement de la résilience des communautés à travers le monde. — Daniel Pearl

Daniel Pearl est lauréat du Prix d’excellence pour le développement durable et la transition socioécologique 2023.

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