Deux professeures de l’UdeM contribueront à la valorisation de la langue innue

En 5 secondes Marie-Claude L’Homme et Yvette Mollen obtiennent près de 70 000 $ du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour documenter et étudier la terminologie de l’environnement en langue innue.
Marie-Claude L'Homme et Yvette Mollen

Une subvention de développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada a été attribuée aux professeures du Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal Marie-Claude L’Homme et Yvette Mollen. Ce financement de 69 634 $ permettra aux chercheuses de documenter et d’étudier plus en détail la terminologie de l’environnement en langue innue.

Intitulé «Uauitamutau assi (Parlons du territoire, parlons de l’environnement): terminologie de l’environnement en langue innue (innu-aimun)», le projet sera réalisé en collaboration avec les communautés innues de l’est du Québec ainsi qu’avec l’Institut Tshakapesh. De 2023 à 2026, l’équipe verra à la collecte et à la transcription des données linguistiques en innu-aimun, à la définition de sous-ensembles de concepts reliés à l’environnement, à la détermination des termes innus visant à désigner ces concepts et à la diffusion, via une plateforme Web, de ces descriptions. Le but sera d’établir les bases méthodologiques nécessaires à une meilleure description de la terminologie de l’environnement en innu-aimun.

«Il est important non seulement de produire et de diffuser des ressources terminologiques en innu-aimun, mais aussi de contribuer à transmettre les savoirs des communautés autochtones en matière d’environnement», souligne Marie-Claude L’Homme. Elle ajoute que ce projet s'inscrit dans la lignée des recherches d’Yvette Mollen qui, depuis une trentaine d’années, travaille à valoriser la langue innue, sa langue maternelle. 

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