Joseph Hubert, un retraité à l’honneur

Joseph Hubert

Joseph Hubert

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

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Professeur émérite du Département de chimie, Joseph Hubert reçoit le prix Jacques-St-Pierre, de l’Association des professeures et professeurs retraités de l’Université de Montréal.

Le 4 juin, à son assemblée annuelle, l’Association des professeures et professeurs retraités de l’Université de Montréal (APRUM) a décerné le prix Jacques-St-Pierre à Joseph Hubert. Chaque année depuis 2016, l’APRUM remet cette récompense à l’une ou l’un de ses membres qui s’est illustré par une carrière exceptionnelle, une contribution remarquable à l’UdeM et son soutien à l’Association.

Professeur émérite du Département de chimie, Joseph Hubert a commencé sa carrière à l’UdeM en 1974. Son enseignement et sa production scientifique ont dès le début porté sur le développement de la chimie analytique et sur la formation de spécialistes de cette discipline.

Au cours de sa carrière, Joseph Hubert occupera plusieurs postes clés en gestion, débutant par la direction du Département de chimie (1987-1994). En 1994, il devient vice-doyen à la recherche à la Faculté des arts et des sciences (FAS), fonction qu’il a plus tard combinée avec celle de doyen (2001-2007). Par la suite, il sera nommé vice-recteur à la recherche, puis vice-recteur aux relations internationales et aux grands projets académiques.

La contribution de Joseph Hubert aux activités et à l’organisation de la recherche est remarquable. Entre 1994 et 2007 à la FAS, il met en œuvre une stratégie énergique et ambitieuse de développement de la recherche et de soutien à la carrière des chercheurs et chercheuses. Cette stratégie va servir d’exemple au reste du pays.

Avec ses collaborateurs et collaboratrices au décanat, il a réussi à élaborer et à mettre en place des projets structurants, mobilisateurs et innovants, souvent fondés sur des réseaux pluridisciplinaires et interinstitutionnels capables de réaliser des percées et d’obtenir l’appui des organismes de financement, qu’ils relèvent des sciences pures et appliquées, des sciences sociales ou humaines. En particulier, la mise sur pied, en 1997, de la Fondation canadienne pour l’innovation a fait que sa stratégie de développement de la recherche débouche sur la construction et l’aménagement de nouveaux environnements voués à la recherche.

À titre de vice-recteur, Joseph Hubert a poussé plus loin cette approche innovante dans des domaines allant de la recherche-création à la recherche biomédicale. Il aura ainsi participé à la création et au soutien d’une vingtaine de regroupements stratégiques de chercheurs et chercheuses dans plusieurs secteurs des sciences expérimentales et des sciences humaines.

Les travaux et la gestion de Joseph Hubert ont été largement reconnus par ses pairs, qui lui ont décerné plusieurs prix nationaux et internationaux. Il a notamment été décoré de l’Ordre des Palmes académiques, qui souligne sa contribution au rayonnement de la culture scientifique en français et son rôle dans l’ouverture de plusieurs laboratoires à l’étranger, entre autres en Afrique.

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