La Fondation Gloria Baylis accorde 2,5 M$ à l’UdeM et au CHU Sainte-Justine

La Fondation CHU Sainte-Justine et l’Université de Montréal annoncent un don de 2,5 M$ de la Fondation Gloria Baylis visant à créer un fonds de dotation consacré à la formation en cardiologie pédiatrique. Le Fonds Dr Jean-Claude-Fouron pour la surspécialisation en cardiologie pédiatrique financera des bourses internationales qui permettront à des médecins de pays en développement de bénéficier d’une formation avancée au CHU Sainte-Justine.

Cette initiative axée sur des interventions peu invasives rend hommage au regretté D^r Jean-Claude Fouron, pédiatre cardiologue de renom ayant inspiré le D^r Joaquim Miró, qui poursuit sa mission de sauver des vies et d’améliorer l’accès à des soins de cardiologie pédiatrique de pointe à travers le monde.

Alors que les fondations du CHU Sainte-Justine et de l’UdeM sont engagées dans les campagnes de financement les plus ambitieuses de leur histoire, soit Voir grand et L’heure est brave, cette première annonce de don est d’autant plus significative.

Former des spécialistes dans des régions mal desservies

Par la générosité de la Fondation Gloria Baylis, présidée par Frank Baylis, d’innombrables enfants auront une nouvelle chance de vivre.

«Inspirée par la conviction inébranlable de ma mère que l'équité en éducation et en santé était primordiale, notre fondation est honorée de soutenir la mission du D^r Miró visant à améliorer l'accès à la cardiologie pédiatrique avancée à l’échelle internationale, a mentionné Frank Baylis. Son engagement à former la prochaine génération de spécialistes, particulièrement dans les régions mal desservies, incarne les valeurs qui nous sont chères. Grâce à ces bourses, nous espérons contribuer à la réalisation de sa vision: développer une expertise locale et avoir une influence durable sur la santé des enfants dans le monde entier.»

Un partage des connaissances équitable

Au cours des 40 dernières années, le domaine des interventions en cardiologie congénitale a connu des avancées spectaculaires. Avant 1982, toutes les malformations cardiaques nécessitaient une intervention chirurgicale. Aujourd’hui, plus des deux tiers des nouveau-nés avec une malformation cardiaque sont traités au moyen de techniques peu invasives, comme le cathétérisme, parfois en conjonction avec la chirurgie.

Malheureusement, l’accès à ces procédures vitales demeure inégal à l’échelle mondiale. En conséquence, de nombreux nourrissons atteints de malformations simples ne peuvent pas recevoir de soins appropriés. De même, des patients présentant des malformations complexes qui pourraient tirer parti du cathétérisme pour stabiliser leur état en attendant un traitement définitif se trouvent souvent sans option viable.

«Grâce à ce don, nous allons former les équipes médicales de pays à faible revenu et de pays émergents afin qu’elles puissent réaliser ces interventions peu invasives, qui ont le potentiel de sauver de nombreuses vies, a expliqué le D^r Miró, professeur titulaire au Département de pédiatrie de l’Université de Montréal et pédiatre cardiologue au CHU Sainte-Justine. La priorité sera accordée aux boursiers et boursières qui s’engagent à retourner dans leur pays de résidence pour transmettre leurs connaissances en enseignant et en formant leurs collègues. Cela garantira une influence durable.»

«Ce projet humanitaire combine les forces de l’une des universités les plus influentes dans le domaine de la santé et d’un centre hospitalier universitaire incontournable pour les soins aux enfants, a dit Daniel Jutras, recteur de l’UdeM. À la faveur de ce généreux don, nous offrirons à des médecins ayant le potentiel de sauver de jeunes vies dans leur pays une formation spécialisée à laquelle ils n’auraient jamais eu accès autrement. De nombreux enfants nés avec des malformations cardiaques pourront ainsi vivre, grandir, rêver et apporter leur contribution à la société.»

Pour le D^r Patrick Cossette, doyen de la Faculté de médecine, «la création de ce fonds de dotation en vue de soutenir la formation en cardiologie pédiatrique concorde parfaitement avec notre mission d’enseignement et de responsabilité sociale. Le soutien de la Fondation Gloria Baylis permettra aux monitrices et moniteurs cliniques issus des pays émergents de recevoir une formation de pointe au CHU Sainte-Justine, centre hospitalier pédiatrique ultramoderne affilié à l’UdeM. L’expertise que ces médecins auront acquise en nos murs contribuera au partage de savoirs auprès à la fois de notre population et des équipes médicales ailleurs dans le monde».

Une portée mondiale grâce à la générosité des donateurs

Le soutien philanthropique est par ailleurs d'une importance capitale dans la réalisation des missions médicales du CHU Sainte-Justine. Grâce aux dons versés, l'établissement peut non seulement offrir des soins de pointe à ses patients, mais aussi mettre à profit son expertise à travers le monde.

«Le partage des connaissances est au cœur de la mission du CHU Sainte-Justine, a indiqué Isabelle Demers, présidente-directrice générale du centre hospitalier. En accueillant des étoiles montantes de la santé mère-enfant en provenance des quatre coins du monde, nous jouons un rôle essentiel dans la formation de la relève médicale d'ici et d'ailleurs pour assurer la santé des générations futures. Cette mission n’est possible que grâce à la confiance et à la générosité de donatrices et de donateurs dévoués. Nous adressons nos sincères remerciements à la Fondation Gloria Baylis pour son soutien inestimable.»

«Des familles du monde entier reçoivent un cadeau extraordinaire. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à la Fondation Gloria Baylis pour sa générosité exemplaire, a déclaré Delphine Brodeur, présidente et directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine. La philanthropie est au cœur de Sainte-Justine depuis ses débuts. Cet engagement d’un donateur visionnaire nourrit les ambitions de collaboration des équipes médicales pour construire un avenir meilleur tout en améliorant continuellement la qualité des soins – ici, en dehors de nos murs et au-delà des frontières.»

C'est cet échange précieux de connaissances et cette collaboration internationale qui permettent d'assurer un avenir en santé tant pour nos communautés que pour celles d’ailleurs.