Un don de 1,25 M$ pour attirer les talents en IA et environnement
- UdeMNouvelles
Le 23 octobre 2024
- Mariane Bouvette
Angèle St-Pierre et Hugo Larochelle donnent 1,25 M$ pour le développement de l’intelligence artificielle au profit de l’environnement. Un appui à la quête de solutions pour un avenir durable.
Diplômés de l’Université de Montréal, Hugo Larochelle (informatique 2004, 2006 et 2009), chercheur scientifique chez Google DeepMind et professeur associé à l’UdeM, et Angèle St-Pierre (sciences biologiques 2008), biologiste de la faune, ont récemment fait un don de 1,25 M$ visant le développement de l’intelligence artificielle au profit de l’environnement, un appui important dans la quête de solutions pour un avenir durable.
Au cours d’une visite du Complexe des sciences du campus MIL, ils ont exprimé le souhait que ce don serve au financement d’une chaire. Celle-ci aurait comme but notamment d’attirer une doctorante ou un doctorant spécialisé en apprentissage automatique pour une application directe de ses recherches aux questions environnementales.
«L’environnement nous tient à cœur»
Lors de leur récent passage à l’Université, les deux donateurs étaient accompagnés de leurs quatre filles, âgées de 10 à 16 ans, et ils se sont montrés humbles devant les défis qu’ils tentent de relever tout en nourrissant l’espoir quant à l’avenir.
«L’environnement nous tient à cœur. En appelant l’IA [intelligence artificielle] à sa rescousse, nous voyons une manière de maximiser ce que nous pouvons accomplir individuellement pour réaliser quelque chose de plus grand collectivement», a dit Hugo Larochelle.
Ce don s’inscrit dans la continuité de leur engagement philanthropique, qui a précédemment permis la création de bourses destinées à une ou deux recrues par an dans le domaine de l’intelligence artificielle. Par cette nouvelle démonstration de générosité, le couple ne vise pas uniquement à soutenir la recherche universitaire, mais plus globalement à préparer les prochaines générations à relever les défis environnementaux grâce à des outils technologiques adaptés.
Quand l’intelligence artificielle est mise au service du développement durable
Les scientifiques s’entendent pour dire que les changements climatiques et la perte de biodiversité comptent parmi les défis environnementaux les plus pressants à relever. L’IA, combinée avec les efforts en matière de développement durable, offre un potentiel immense pour concevoir des solutions novatrices à ces enjeux. Nous en sommes à un moment charnière, où il est crucial de réfléchir à la manière dont l’IA peut réellement améliorer la qualité de vie sur notre planète. Comment s’assurer qu’elle serve efficacement les intérêts de la Terre et des générations futures? Cet appui considérable d’Hugo Larochelle et Angèle St-Pierre pourrait bien constituer l’amorce d’une réponse.
L’Université de Montréal s’engage également à relever ces défis en adoptant une approche globale qui intègre les dimensions humaine, animale et environnementale de la santé. À la faveur de sa campagne majeure, L’heure est brave, un don pour la santé n’aura jamais eu une portée aussi significative qu’aujourd’hui. Le développement de l’intelligence numérique et artificielle dans les domaines de la santé et de l’environnement crée des possibilités de collaboration uniques pour celle qui demeure la seule université au Canada à regrouper toutes les disciplines liées à la santé. Cette synergie de savoirs permet de proposer des solutions innovantes pour contrer les maux actuels.
Une famille aux accents inspirants
Leur engagement philanthropique a permis à Hugo Larochelle et Angèle St-Pierre de transmettre les valeurs qui les animent, non seulement à leurs enfants, mais à une communauté élargie de philanthropes. «Nous voulons bâtir un environnement sain pour que nos enfants puissent y grandir sereinement et inspirer d’autres personnes intéressées par ces domaines à nous accompagner dans ce que nous tentons de réaliser», a indiqué Hugo Larochelle. Angèle St-Pierre a renchéri: «Si nous voulons des générations futures en santé, cela passe par un environnement en santé, et c’est là que l’intelligence artificielle, domaine de prédilection d’Hugo, joue un rôle crucial pour le bien de la planète.»
Ce don incarne donc un soutien concret à la recherche tout en reflétant la vision ambitieuse d’un avenir où l’innovation technologique et les questions environnementales seront étroitement liées. Grâce à cette contribution, l’UdeM renforce sa position pour attirer les meilleurs talents et exercer une influence durable sur l’avenir de la planète.