«Christine, la reine-garçon»: ode à l'indépendance d'esprit et au libre arbitre

Simon Hébert-Adam, un des interprètes de la pièce de théâtre «Christine, la reine-garçon»

Simon Hébert-Adam, un des interprètes de la pièce de théâtre «Christine, la reine-garçon»

Crédit : Fantin Parreaux-Ey

En 5 secondes

À l’occasion du Fest’hiver, la troupe Théâtre Université de Montréal présente «Christine, la reine-garçon», une pièce marquante de Michel Marc Bouchard mise en scène par Camille Messier.

Château d’Uppsala, 1649. Christine, reine de Suède, est un personnage fascinant et complexe. Plus érudite que ses savants et plus audacieuse que ses hommes de guerre, elle invite le philosophe René Descartes pour qu’il lui enseigne le mécanisme des passions. Tiraillée entre le masculin et le féminin, entre la foi et le savoir et entre son amour pour une femme et ses devoirs d’État, Christine défie les conventions de son époque pour découvrir une vérité qui lui est propre.

Mathilde Nault, assistante à la mise en scène, parle avec enthousiasme de la production de la pièce de théâtre Christine, la reine-garçon, de Michel Marc Bouchard: «C’est une plongée dans un univers absurde, queer et complètement unique! Les personnages, portés par une équipe de comédiennes et comédiens généreux et investis, ne peuvent laisser personne indifférent.»

Des personnages riches et contrastés

Augustine Poirier, étudiante en littératures de langue française, incarne Christine: «Je joue une reine tiraillée entre son devoir et ses désirs, entre son esprit et son cœur. Elle rêve de liberté, mais cette quête va à l’encontre des attentes de son royaume et des normes de son temps.»

Sandrine LaRue, aussi étudiante en littératures de langue française, qui prête ses traits à Marie-Éléonore, la mère de Christine, décrit son rôle comme celui d’une femme obsédée par le pouvoir: «La pièce met en lumière le conflit entre les valeurs archaïques et la vision moderne de Christine. C’est une confrontation fascinante des époques et des idées», dit-elle.

Jules St-Jean, étudiant en anthropologie, interprète le généralissime Karl Gustav, un personnage à la fois attachant et complexe: «Ce rôle est un véritable défi. Il est au croisement des pulsions et des contradictions humaines.»

Une équipe étudiante dévouée

Outre ces trois comédiens, six autres étudiantes et étudiants de différents programmes d’études tiennent les divers rôles de cette production: Alex Chartier (urbanisme), Marc Elias (physiothérapie), Simon Hébert-Adam (études cinématographiques), Anouk Pabiou (philosophie), Émilie Thibodeau (physiothérapie) et Ekaterina Yakovleff (muséologie).

La mise en scène de Camille Messier est enrichie par le travail d’une équipe artistique chevronnée: Eliane Cordeau à la scénographie, Amélie Marchand à la conception des costumes et Sarah Leblanc-Gosselin à la conception sonore.

Informations pratiques

Les Activités culturelles des Services à la vie étudiante de l’UdeM sont fières de présenter cette deuxième production de la saison 2024-2025 de la troupe Théâtre Université de Montréal, qui offre à une trentaine de membres de la communauté étudiante la possibilité de vivre une expérience unique sous la direction de metteuses et metteurs en scène professionnels, symbolisant à la fois le dynamisme étudiant et la vie sur le campus.

La pièce Christine, la reine-garçon est présentée à l’occasion du Fest’hiver, les 6, 7 et 8 février à 19 h 30 au Centre d’essai de l’Université de Montréal (6e étage du pavillon J.-A.-DeSève).

Pour l’occasion, l’entrée est gratuite pour tous les publics, dans la limite des places disponibles. En prime, chocolat chaud et tisane seront offerts les trois soirs de spectacle.

Une discussion avec les interprètes et l’équipe de création suivra la représentation du 6 février.

Cette pièce s'adresse à un auditoire de 13 ans et plus. La réservation de billets est recommandée.