Une étudiante de l’UdeM plaide à l’ONU pour l’inclusion des jeunes en santé publique
Le 17 juin, Yasmine Amrouche, étudiante en médecine à l’Université de Montréal, a représenté la Fédération internationale des associations d’étudiants en médecine à l’Organisation des Nations unies (ONU) à l’occasion du High-Level Political Forum on Sustainable Development à New York.
Dans une déclaration livrée au nom de la Fédération, elle a salué un changement de regard, plus humain et inclusif, envers les personnes qui consomment des drogues. Elle a aussi insisté sur l’importance de reconnaître le rôle des jeunes dans les initiatives de santé publique, citant les efforts menés à la Faculté de médecine de l’UdeM.
«Les jeunes ne sont pas seulement vulnérables, nous sommes également engagés, informés et prêts à faire partie de la solution. Tout changement de paradigme ne peut se produire sans la participation significative des jeunes. Nous devons donc investir dans l’éducation et l’autonomisation de la prochaine génération, car c’est un levier puissant pour un changement durable. Pour ma part, je constate ce changement parmi mes pairs et dans ma faculté de médecine au Canada. Chaque étudiant est équipé d’une trousse de naloxone, un antidote qui permet de neutraliser les effets d’une surdose d’opioïdes. Nous sommes formés à la réduction des méfaits et nous soutenons les initiatives fondées sur des données probantes telles que les sites d’injection supervisés.»
Un message fort, porté par une voix étudiante engagée, pour une santé publique plus juste, plus humaine et résolument tournée vers l’avenir.