Deux millions pour la recherche sur les femmes qui consomment des drogues

Par UdeMNouvelles
En 5 secondes Les Dres Valérie Martel-Laferrière et Sarah Larney obtiennent deux millions des IRSC pour améliorer les soins et la prévention liés aux ITSS chez les consommatrices de drogues.

La Dre Valérie Martel-Laferrière, professeure agrégée de clinique au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal, et la Dre Sarah Larney, professeure agrégée au Département de médecine de famille et de médecine d'urgence de l’UdeM, reçoivent une subvention d’équipe de deux millions de dollars sur cinq ans des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) par l’entremise du programme La diversité au profit de la précision et de l’équité en santé.

Leur projet vise à mieux comprendre les besoins des femmes qui consomment des drogues, notamment en matière de soins et de prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

Peu représentées dans la recherche, ces femmes subissent une stigmatisation persistante, vivent souvent dans la précarité et présentent un risque accru de violence conjugale. Elles font pourtant preuve d’une grande résilience et d’une remarquable capacité d’adaptation.

Un projet participatif

Intitulé «Foregrounding the voices of women to better meet their needs» (mettre en avant la voix des femmes pour mieux répondre à leurs besoins), le projet adopte une approche participative. Les chercheuses, également affiliées au Centre de recherche du CHUM, travailleront avec des femmes ayant une expérience de la consommation de drogues afin d’élaborer des stratégies pour favoriser leur engagement dans la recherche.

Elles mettront sur pied une cohorte de 400 participantes suivies à l’aide de questionnaires répétés, d’évaluations médicales et de tests de dépistage des ITSS. Un sous-groupe prendra part à un volet qualitatif pour approfondir la compréhension des défis qui leur sont propres. L’analyse des données permettra d’éclairer les réalités de ces femmes et d’adapter les services de soins à leurs besoins.

«En tant que spécialiste des maladies infectieuses, je ne peux pas résoudre tous les problèmes auxquels sont confrontées les femmes qui consomment des drogues. Mais si je peux contribuer à faciliter leur accès à des soins de qualité qui répondent à leurs besoins, je considérerai que mon programme de recherche a atteint son objectif», souligne la Dre Martel-Laferrière.

Source: Centre de recherche du CHUM.

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