Pourquoi certaines filles ayant subi des abus sexuels dans l’enfance sont-elles plus à risque d’être à nouveau victimes de tels actes de violence à l’adolescence?
Une étude menée auprès de quelque 4000 adolescentes québécoises met en lumière deux facteurs qui contribuent à augmenter ce risque: les symptômes de stress post-traumatique et la consommation d’alcool et de drogue.
Cette étude a été réalisée par Queeny Pognon, doctorante au Département de psychologie de l’Université de Montréal, et sa directrice, Isabelle Daigneault, ainsi que Valérie Théorêt, postdoctorante en criminologie à l’UdeM, et Martine Hébert, professeure au Département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal.