Michel Leblanc est nommé administrateur de l’ADUM et siégera au Conseil de l’UdeM

En 5 secondes L’ancien président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, devient administrateur de l’ADUM et se joint au Conseil de l’Université.
Michel Leblanc

Michel Leblanc, ancien président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, a été nommé administrateur de l’Association des diplômés de l'Université de Montréal (ADUM) et devient membre du Conseil de l’Université.

 

Un parcours universitaire centré sur l’économie théorique et appliquée

Diplômé de l’Université de Montréal, Michel Leblanc a obtenu un baccalauréat en sciences économiques en 1987, puis une maîtrise dans le même domaine en 1992. Il vient d’une famille profondément liée à l’établissement: sa mère et son père ont été la première et le deuxième de leurs générations respectives à y étudier. «Pour ma famille, l’Université de Montréal, c’était notre université, celle des francophones», affirme-t-il avec conviction. Il garde un souvenir très positif de ses années universitaires. «J’ai adoré étudier», dit-il en évoquant son plaisir à suivre des cours qui faisaient appel aux mathématiques pour analyser les comportements économiques. Il cite les cours d’économie et de finances publiques parmi ceux qui l’ont le plus marqué. Suivant une formation rigoureuse, qu’il décrit comme «très mathématique, très théorique», il a su en tirer des bases solides qui lui ont permis de faire le lien entre les fondements théoriques de l’économie et leurs applications. Deux professeurs influencent particulièrement son parcours: Claude Montmarquette, reconnu pour sa rigueur et sa capacité à relier la théorie à la pratique, et François Vaillancourt, dont les cours en économie publique offrent des perspectives appliquées et ancrées dans le réel. 

Parmi les évènements mémorables de son parcours universitaire, Michel Leblanc se souvient d’un débat houleux sur le libre-échange amorcé par une conférence du ministre conservateur Benoît Bouchard. Cette intervention avait mené à une prise de position collective en assemblée générale, au cours de laquelle toutes les facultés s’étaient opposées au concept de libre-échange, à l’exception notable du Département de sciences économiques! «Nous avions bien raison de défendre ce principe», dit-il avec un léger sourire dans la voix.

 

Un stratège engagé dans l’innovation et le développement économique

Animé dès ses études par un désir de comprendre les rouages concrets de l’économie, Michel Leblanc a toujours cherché à relier la théorie à l’action. «Toute ma vie, j’ai abordé des enjeux en me demandant comment provoquer un changement, comment convaincre des gens d’accepter ce changement et d’y participer», résume-t-il. Expert reconnu en stratégie et en développement économique, il conçoit la stratégie comme un ensemble de leviers relationnels, financiers et politiques qu’il mobilise pour entraîner des changements. 

Cette conviction s’est traduite tout au long de son parcours par une volonté constante de bâtir des ponts entre les savoirs issus de la recherche et les réalités du terrain. Pour Michel Leblanc, le lien entre recherche et affaires est essentiel, car la recherche permet aux entreprises de s’adapter et d’innover: «Le milieu des affaires sans la recherche, sans l’innovation, c’est une activité qu’on fait sans s’améliorer, qui finit par mal répondre aux besoins parce qu’il n’y a pas d’apprentissage», souligne-t-il. Il cite la supergrappe Scale AI comme modèle exemplaire qui illustre le potentiel d’un maillage structuré entre chercheurs et acteurs économiques.

Cette approche a guidé sa trajectoire professionnelle, amorcée au ministère des Finances du Canada, puis marquée par des postes de direction à l’Institut de recherche en politiques publiques, à Montréal International, à Génome Québec et chez SECOR. En janvier 2009, il devient président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le principal organisme privé voué au développement économique de la région. Après plus de 16 ans à la CCMM, il a quitté ses fonctions au printemps.

 

Son expertise au service de l’Université 

Michel Leblanc exerce depuis peu un double mandat à l’Université de Montréal, à la fois à l’ADUM et au Conseil de l’Université. C’est Jacques Girard, alors président du conseil de l’ADUM, qu’il côtoyait depuis longtemps, qui l’a d’abord invité à y participer. À la suite du décès de ce dernier, Michel Leblanc s'est joint au conseil de l’ADUM à titre d’administrateur. Il y dirige actuellement un comité ad hoc chargé de mener un exercice de planification stratégique. En parallèle, il a été désigné par le conseil de l’ADUM pour siéger au Conseil de l’Université, une fonction qu’il conçoit comme complémentaire à son engagement auprès des diplômés. Fort de son expérience en stratégie, en gouvernance et en développement économique, il souhaite contribuer aux grandes orientations de l’Université de Montréal, notamment en matière de financement, de relations avec les milieux d’affaires et d’accueil des étudiants internationaux.

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