«Dans un contexte de méfiance à l’égard des médias et des institutions publiques, les scientifiques doivent plus que jamais savoir comment entrer en dialogue avec les gens et tisser avec eux des liens de confiance solides afin de faire entendre la voix de la science, explique-t-elle. La communication peut être un levier de participation, de collaboration et d’engagement citoyen.»
Ainsi, la formation permettra d’explorer des approches collaboratives de la communication scientifique qui, contrairement à la vulgarisation unidirectionnelle, favorise une interaction directe avec l’interlocuteur ou l’interlocutrice.
Le microprogramme est donc pertinent pour ceux et celles qui souhaitent améliorer leurs façons de communiquer la science auprès des décideurs, des journalistes et du grand public. Il vise aussi à former des personnes capables de rendre la science accessible et utile à la prise de décision, un besoin croissant sur le marché du travail.
En ce sens, la formation peut mener à des postes notamment en médiation scientifique, en communication institutionnelle, en rôle-conseil de même qu’en production de contenu pédagogique.
La mise sur pied du microprogramme a demandé la création de cinq nouveaux cours dont le contenu touche directement à la communication de la science, que ce soit par les pratiques journalistiques (FAS 6101), dans la prise de décision (FAS 6102) ou encore dans un contexte de crise et de controverses (FAS 6103).
Il est possible de déposer dès maintenant une demande d’admission à ce programme prévu pour être suivi à temps partiel dès l’hiver prochain.