L’équipe de recherche de Michel Cayouette vient de lever le voile sur la façon dont se développent les circuits permettant de synchroniser notre horloge biologique avec le cycle jour-nuit. Les résultats de cette étude, publiée dans la revue Cell Reports, montrent le rôle insoupçonné joué par les cellules gliales de Müller dans la rétine et pourraient permettre de trouver de nouveaux traitements pour les troubles du rythme circadien.
Alors que la plupart des Canadiens viennent de changer l’heure, ce qui n’est pas sans conséquences sur le cycle du sommeil, ces travaux jettent une lumière neuve sur les mécanismes cellulaires grâce auxquels nous pouvons nous adapter aux changements du rythme circadien.
Le contrôle de notre horloge interne dépend de cellules spécialisées dans la rétine, sensibles à la lumière, qui envoient l’information sur les niveaux lumineux de l’environnement au cerveau, lui permettant d’adapter nos rythmes quotidiens.
Mais les mécanismes à l’origine de la formation de ce circuit critique demeuraient mal compris. C’est la question à laquelle s’est intéressée l’équipe de Michel Cayouette en collaboration avec les équipes de Nicolas Cermakian et Arjun Krishnaswamy.