Un allié essentiel
Pour les aider à naviguer dans les méandres universitaires, Robin Verreault est l’homme de la situation. Il est en quelque sorte le répartiteur des Carabins quand survient un pépin d’ordre technique, que ce soit le retrait administratif d’une admission, une difficulté à comprendre Synchro, une attente de renouvellement de permis d’études, une erreur dans un choix de cours ou de programme ou un conflit d’horaire avec les compétitions.
À ce chapitre, le conseiller agit comme facilitateur auprès des unités, notamment pour contextualiser la réalité particulière des Carabins, qui est composée d’entraînements quotidiens, de déplacements, de championnats.
«Il faut parfois rappeler que ce ne sont pas des étudiantes et des étudiants qui font du sport une ou deux fois par semaine, mais bien de véritables athlètes de haut niveau», dit-il. Il lui revient ainsi parfois la tâche d’organiser des reprises d’examens ou de participer au processus de planification des stages.
Mais, souligne-t-il, il ne règle pas les problèmes à leur place. Il les aide plutôt «à démêler la complexité institutionnelle et les oriente vers les bonnes ressources».
Investir dans l’humain
En parallèle, le programme des Carabins va plus loin et encourage le développement personnel des étudiants-athlètes et des étudiantes-athlètes. Ancré dans des valeurs de conscience, d’autonomie et de leadership, ce volet prend plusieurs formes: suivis individuels, activités thématiques, accompagnement par des personnes diplômées et ateliers d’équipe portant sur différentes habiletés mentales comme la gestion du stress ou la régulation des émotions.
«Chaque équipe a ses propres particularités, explique Sarah Brisson-Legault, chef du programme de performance mentale, bien-être et développement personnel des Carabins. En complémentarité avec l’entraîneuse-chef ou l’entraîneur-chef, chaque nouvelle saison, mon équipe et moi créons une périodisation mentale selon les besoins spécifiques du sport et des individus qui composent l’équipe.»
Son approche est résolument interdisciplinaire. Ses collègues et elle travaillent main dans la main avec les préparateurs physiques, les physiothérapeutes et les entraîneurs. Cette synergie est particulièrement cruciale lors des retours à la suite de blessures.
«Revenir après une absence causée par une blessure, c’est difficile. Il y a des doutes, parfois de la peur. Notre travail, c’est de les aider à retrouver leur confiance, mentionne Sarah Brisson-Legault. Notre but est que nos étudiantes-athlètes et étudiants-athlètes deviennent des diplômés épanouis qui continueront d'exercer leur leadership au fil de leur trajectoire.»