Un maillage UdeM-industrie pour dynamiser l'innovation agroalimentaire

Par UdeMNouvelles
En 5 secondes Plus d'une centaine de personnes se réuniront le 12 novembre à Saint-Hyacinthe pour stimuler les partenariats de recherche entre l'UdeM et l'industrie agroalimentaire québécoise.
Les facultés de médecine vétérinaire, de médecine, des arts et des sciences et de pharmacie de l'Université de Montréal regroupent des expertises complémentaires.

Plus d'une centaine de personnes issues du milieu universitaire et de l'industrie se réuniront le 12 novembre à Saint-Hyacinthe pour une journée de maillage consacrée à l'innovation agroalimentaire. 

Proposée par Alexandre Thibodeau, professeur agrégé à la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal, cette rencontre vise à stimuler, grâce à l’expertise transversale, les partenariats de recherche entre chercheurs et entreprises québécoises dans ce secteur stratégique pour l'économie du Québec.

Une idée devenue réalité… en trois secondes!

«J'avais l’idée un peu folle d'effectuer un maillage entre la FMV, l'UdeM, les partenaires financiers et l'industrie agroalimentaire», raconte Alexandre Thibodeau. Lorsqu'il a fait part de son projet à Luc Stafford, vice-recteur adjoint à la recherche au Vice-rectorat à la recherche et à l'innovation, au cours d'une visite de ce dernier à la faculté, la réponse a été immédiate.

«Ça a pris trois secondes et il a dit oui au projet! se souvient le professeur du Département de pathologie et microbiologie de la FMV. L'initiative répond à un constat clair: trop peu de demandes de subventions partenariales sont déposées chaque année à l'UdeM. De mon côté, je veux faire découvrir toutes les possibilités qu'offre l'UdeM pour innover au Québec et, par le fait même, augmenter la qualité de vie des Québécois et Canadiens.»

Les propos Luc Stafford vont dans le même sens. 

«Environ le tiers du budget annuel du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada [CRSNG] va aux partenariats et nos indicateurs montrent que nous ne tirons pas suffisamment profit de ces possibilités, dit-il. Pourtant, les partenariats jouent un rôle essentiel pour dynamiser la recherche et l’innovation en sciences naturelles et en génie en favorisant la coconstruction des savoirs, le partage des connaissances et l’accélération des découvertes.»

Transformer la collaboration

Les organisateurs ont défini deux objectifs principaux pour cette journée de maillage, axée sur l’expertise transversale.

D'abord, augmenter le nombre de partenariats qui conduisent au dépôt de demandes de financement conjoint en mobilisant la communauté de recherche autour des occasions disponibles.

Ensuite, outiller les chercheurs et chercheuses pour surmonter les obstacles à la collaboration. Selon Alexandre Thibodeau, plusieurs éléments ralentissent l’établissement de partenariats, dont la difficulté de trouver des partenaires industriels, la méconnaissance des programmes de financement comme le programme Alliance et la complexité des démarches administratives. L'évènement présentera le continuum de services de soutien à la recherche proposés pour accompagner les membres du corps professoral à travers ces étapes.

Une expertise méconnue à faire découvrir

La FMV dispose d'une expertise variée qui dépasse largement la formation vétérinaire, estime Alexandre Thibodeau. 

«Nos professeures et professeurs font tellement plus que former les médecins vétérinaires de demain, affirme-t-il. Ils sont très bien placés pour soutenir le développement, basé sur la science et la recherche, dans le domaine de l'agroalimentaire.»

Luc Stafford le souligne, «dans ses facultés de médecine vétérinaire, de médecine, des arts et des sciences, de pharmacie ou encore à l’École de santé publique, l’UdeM compte des spécialistes en microbiologie, nutrition, formulation et analyse du médicament, écologie, matériaux et procédés et science et technologie des données, entre autres disciplines. Ces expertises demeurent toutefois méconnues du secteur de l'innovation agroalimentaire au Québec». 

Ces compétences peuvent contribuer à améliorer la santé des animaux, des humains et de l’environnement, notamment par la réduction de la résistance aux antibiotiques, le contrôle des pathogènes alimentaires, la conception de nouveaux emballages alimentaires ou la diminution de l'empreinte écologique de l'industrie agroalimentaire. 

Regrouper les forces vives

Quatre facultés de l'UdeM seront représentées à l’activité du 12 novembre. Cette présence de collègues des campus de la montagne et de Saint-Hyacinthe est une occasion précieuse de maillage entre les professeurs et les partenaires.

Parmi les inscrits, on compte une trentaine d'entreprises et une trentaine de membres des communautés professorale et de la recherche. Plusieurs acteurs de l'innovation agroalimentaire seront présents, dont les organismes de financement de la recherche, les services de soutien universitaire et les facilitateurs industriels.

Des associations de producteurs agricoles, des compagnies locales et internationales ainsi que les services de recherche de l'UdeM seront également de la partie. Les services de l'Université qui soutiennent l'innovation et la valorisation seront sur place pour guider les chercheurs et chercheuses dans leurs démarches de demandes de subventions.

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