Pourquoi est-ce si difficile de dépaver et de verdir nos villes? Pour le découvrir, une équipe de chercheurs a mené une étude sur ce sujet à Québec. Financée par la Ville dans le cadre du Plan pour une économie verte du gouvernement du Québec et réalisée en collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) par Pierre Paul Audate, professeur au Département de géographie de l’Université de Montréal, Maxime Boivin, conseillère scientifique spécialisée à l’INSPQ, et Geneviève Cloutier, professeure en aménagement du territoire et développement régional à l’Université Laval, l'étude visait à analyser les freins et les leviers dans la conception et le démarrage de projets de verdissement et de dépavage en milieu urbain.
En menant 18 entrevues avec des acteurs clés de la Ville de Québec et d'organismes partenaires, et en sondant 770 résidants, l’équipe a mis au jour une réalité paradoxale: les citoyens sont largement favorables au verdissement, mais ce sont entre autres les structures institutionnelles qui limitent sa mise en œuvre effective.