Le Complexe des sciences vu des laboratoires

Le nouveau Complexe des sciences compte 10 laboratoires d’enseignement et près de 190 laboratoires de recherche et installations scientifiques, tous à la fine pointe de la technologie.

Le nouveau Complexe des sciences compte 10 laboratoires d’enseignement et près de 190 laboratoires de recherche et installations scientifiques, tous à la fine pointe de la technologie.

Crédit : Bonesso-Dumas

En 5 secondes

Les responsables des laboratoires des départements de chimie, de physique, de géographie et de sciences biologiques partagent leurs premières impressions du Complexe des sciences.

Le nouveau Complexe des sciences compte 10 laboratoires d’enseignement et près de 190 laboratoires de recherche et installations scientifiques, tous à la fine pointe de la technologie. Les responsables de laboratoire, qui en sont les gardiens, n’ont pas ménagé leurs efforts depuis le mois d’août afin de préparer le Complexe des sciences pour la rentrée.

UdeMNouvelles en a rencontré quatre, qui représentent chacun les départements logés au campus MIL: chimie, physique, géographie et sciences biologiques.

Éric Guadagno, responsable de laboratoire pour le Département de sciences biologiques

Éric Guadagno

Crédit : Bonesso-Dumas

Le Complexe des sciences nous a donné accès à des installations qui facilitent notre vie, sans compter que la disposition des lieux est beaucoup plus optimale qu’avant! Par exemple, nous avons maintenant une salle, à proximité du laboratoire de physiologie végétale, pour les chambres de croissance. Nous pourrons y cultiver des plantes ou des microorganismes.

L’alimentation en eau distillée directement dans les laboratoires, tant d’enseignement que de recherche, est aussi un ajout majeur. L’eau distillée est à la base de toutes les solutions en sciences biologiques. Elle est de plus grande qualité, contient moins de minéraux [que l’eau du robinet], et une partie des contaminants est éliminée. Dans nos nouvelles installations, nous gagnons ainsi en efficacité: pas besoin d’avoir un employé qui se consacre au transport de l’eau distillée!

Puis, à plus long terme et en côtoyant les chercheurs et chercheuses des autres disciplines présentes dans le Complexe, on peut imaginer que des programmes d’études exploiteront cette proximité. De nouveaux cours pourraient ainsi être créés. Ce serait une valeur ajoutée pour les étudiants et étudiantes. Les possibilités de collaboration sont aussi tellement plus vastes: je suis certain que le fait d’être regroupés sous un même toit nous permettra d’ouvrir de nouvelles voies!  

Danielle Kéroack, coordonnatrice au développement en enseignement pour le Département de physique

Danielle Kéroack

Crédit : Bonesso-Dumas

L’environnement est certainement plus agréable et plus adapté. C’est particulièrement le cas pour les montages que nous devons effectuer afin d’étudier la physique optique et la physique quantique. Pour les réaliser, nous avons besoin d’un lieu qui peut être plongé dans une obscurité totale, même en plein jour, un lieu conçu pour qu’il n’y ait aucune infiltration de lumière naturelle.

Grâce aux nouvelles installations du Complexe des sciences, nous pouvons faire des montages optiques qui n’étaient pas possibles sur le campus de la montagne. Certains montages ont été mis au point avant le déménagement, mais nous pourrons vraiment les implanter ici! Des étudiants et étudiantes étaient très enthousiastes à l’idée de commencer un montage en photons intriqués que nous effectuons en physique quantique. Comme ce montage est très sensible à la lumière, le laboratoire du Complexe des sciences nous permet d’obtenir des résultats optimaux!  

Simon Constantineau, responsable de laboratoire pour le Département de géographie

Simon Constantineau

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Qu’est-ce que ces nouveaux locaux ont changé dans notre façon d’enseigner? Tout! Auparavant, en géographie, nous n’avions pas de laboratoire d’enseignement officiel, les expériences s’effectuaient dans des laboratoires de recherche équipés, mais pas nécessairement adaptés pour y donner des cours en grand groupe.

Les installations du Complexe des sciences nous offrent plusieurs nouveautés, dont des hottes, des paillasses, de l’instrumentation… Au-delà des installations, l’expérience étudiante est transformée. Les étudiants vont apprendre différemment: nous passerons de la théorie à la pratique.

Éventuellement, nous pourrons mettre sur pied des activités qui permettront d’intégrer davantage l’aspect théorique à l’aspect pratique. Le fait de réunir les quatre départements apportera aussi beaucoup de dynamisme. Même s’il y avait déjà quelques collaborations bien établies, la recherche pourra emprunter de nouvelles voies, les étudiants et étudiantes pourront se côtoyer encore plus et les échanges entre les programmes seront plus faciles.

Lorraine Phang, technicienne de laboratoire pour le Département de chimie

Lorraine Phang

Crédit : Bonesso-Dumas

Les installations sont modernes, les lieux sont plus aérés, la sécurité a été pensée pour les besoins d’aujourd’hui, et aussi de demain. Autrement dit, l’aménagement des locaux a été pensé de façon optimale. L’efficacité sera meilleure dans les manipulations scientifiques des étudiants.

L’environnement offre aussi les outils pour mieux apprendre et il est maintenant à l’image de ce qu’on trouve dans les entreprises. Je crois que cet aspect est l’un des plus importants. Notre souci est de transmettre les bonnes pratiques de laboratoire à nos étudiants et étudiantes, un bagage essentiel qu’ils apportent sur le marché du travail.

Par ailleurs, les laboratoires de chimie étaient auparavant séparés selon les spécialités: chimie organique, inorganique, physique et analytique. Ici, on a regroupé les laboratoires de spécialités similaires. Ça va notamment amener différents techniciens aux expériences de travail distinctes à travailler ensemble afin de jumeler leurs connaissances et de les partager avec les étudiants et étudiantes.  

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