Caroline de Jaham, ambassadrice vouée au bien-être animal

Caroline de Jaham

Caroline de Jaham

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Ambassadrice de la première campagne de dons planifiés de l’UdeM, Caroline de Jaham raconte ce qui l’a motivée à soutenir l’enseignement supérieur.

La philanthropie, c’est se rendre compte de ce qu’on a et savoir en faire profiter son prochain. — Caroline de Jaham

Qu’est-ce qui motive à faire un don testamentaire ou d’assurance vie en soutien à l’enseignement supérieur, à la recherche ou aux services à la collectivité? Dix-neuf ambassadeurs et ambassadrices de la première campagne de dons planifiés de l’UdeM ont accepté de partager leur expérience. Voici l’histoire de Caroline de Jaham.

La Dre Caroline de Jaham le dit d’entrée de jeu: «Mon parcours professionnel a été entièrement guidé par mon amour des animaux! Je crois profondément aux bienfaits de l’interaction entre humains et animaux.»

En 1990, sa participation à un échange étudiant entre la France et le Québec est le théâtre d’une rencontre marquante avec une vétérinaire dermatologue. C’est à ce moment-là que le déclic se produit. Puis, quelques années plus tard, celle qui a fait son internat aux États-Unis croise une enseignante en dermatologie animale de l’UdeM dans un congrès en Caroline du Sud. «Elle voulait mettre sur pied une résidence dans cette spécialité. L’année suivante, je devenais la première résidente en dermatologie vétérinaire au pays!»

Aujourd’hui, la Dre de Jaham est aussi présidente-directrice des centres vétérinaires DMV et clinicienne associée à l’Université de Montréal. Car, pour elle, la transmission du savoir est fondamentale: «Former des jeunes, c’est une continuité et il manque énormément de spécialistes en Amérique du Nord.»

La force de la solidarité

L’incendie survenu au cours de sa deuxième année d’études à la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe est aussi un évènement marquant, lorsqu’elle évoque ce qui l’a menée à faire un don à son alma mater. «Mon appartement a été complètement ravagé par le feu. J’ai tout perdu, mais heureusement, je dormais chez une amie ce soir-là: une bénédiction!» Pour l’aider, ses collègues étudiants se sont mobilisés et ont recueilli quelques milliers de dollars. «Même ma faculté m’a soutenue en soumettant ma candidature à une bourse de 5000 $. C’est là que j’ai vraiment pris conscience de la force du nombre.»

La campagne de dons planifiés est donc une occasion pour la vétérinaire de redonner à son université. Elle souligne d’ailleurs notre importante responsabilité collective de contribuer à l’éducation. «J’encourage fortement les gens à donner, à la hauteur de leurs moyens. La philanthropie, c’est se rendre compte de ce qu’on a et savoir en faire profiter son prochain. Mon don planifié aidera à combler les besoins prioritaires de la Faculté de médecine vétérinaire, puisque l’argent manque toujours aux universités.»

Elle insiste d’ailleurs sur ce point: à l’heure actuelle, au Québec, on forme des vétérinaires chevronnés, qui n’ont rien à envier à ceux du reste de l’Amérique du Nord ou de l’Europe. 

Rédactrice: Mariane Bouvette