Tania Saba est récompensée par l’Association canadienne des relations industrielles

Tania Saba

Tania Saba

Crédit : Amélie Philibert

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La professeure de l’Université de Montréal reçoit le prix Gérard-Dion 2021 en reconnaissance de sa contribution au domaine des relations industrielles.

L’Association canadienne des relations industrielles a décerné le prix Gérard-Dion 2021 à la professeure Tania Saba. Remis à son congrès annuel tenu en mai dernier, ce prix récompense les réalisations en recherche et les contributions au domaine des relations industrielles.

Chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales de l’Université de Montréal et professeure à l’École de relations industrielles, Tania Saba s’intéresse entre autres aux questions de gestion de la diversité, de l’égalité et de l’inclusion dans les milieux de travail et à celles du vieillissement de la main-d’œuvre et des nouveaux modes d’organisation du travail. Dans la dernière année, elle a piloté l’étude sur le télétravail en temps de pandémie de COVID-19 de la Chaire BMO en diversité et gouvernance, qu’elle a créée en 2017 et dont elle est titulaire.

Reconnue internationalement, Tania Saba est à la tête du centre régional pour le Québec et le Canada francophone du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat, dont est responsable l’Institut de la diversité de l’Université Ryerson, qui vise à soutenir les recherches, connaissances et actions des entrepreneuses canadiennes. Elle est à l’origine de nombreuses publications, dont plusieurs articles dans des revues scientifiques de renom. Son livre La gestion des ressources humaines: pour des milieux de travail plus durables, humains et performants, où elle partage ses réflexions sur les thèmes des transformations des relations d’emplois, de la gestion de la diversité et de la gestion internationale des ressources humaines, est aujourd’hui un ouvrage de référence pour la communauté étudiante francophone.

En 2008, elle est devenue la première femme à diriger l’École de relations industrielles de l’UdeM depuis sa création, en 1945. Elle a ensuite occupé, de 2010 à 2017, les postes de vice-doyenne et de doyenne à la Faculté des arts et des sciences. Membre de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique et du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail, elle a obtenu de nombreux prix durant sa carrière, dont le prix Verity International, le prix Cèdre et Érable de la Chambre de commerce Canada-Liban, en plus de la distinction Fellow 2020 de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec.