Prévenir le harcèlement, c’est l’affaire de tous!

En 5 secondes

Le Bureau d’intervention en matière de harcèlement sera présent dans divers pavillons du campus à l’occasion de la Semaine de prévention du harcèlement, du 8 au 12 novembre.

Vous croyez vivre une situation de harcèlement ou êtes victime de violence à caractère sexuel? Le Bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH) est là pour vous.

À l’occasion de la Semaine de prévention du harcèlement de cet automne, qui se déroule du 8 au 12 novembre, les membres de l’équipe du BIMH seront présents dans différents pavillons sur le campus pour mieux faire connaître l’étendue des services offerts à la communauté universitaire.

Toute la semaine, un kiosque tenu par des bénévoles de l’Action humanitaire et communautaire ainsi que par des membres du BIMH se promènera dans divers pavillons. On y servira du café gratuitement et il sera possible de participer à un jeu-questionnaire et à un tirage de cartes-cadeaux de la Librairie de l’UdeM.

Le BIMH travaille en collaboration avec les Services aux étudiants et reçoit l’appui de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal et de l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté de l’éducation permanente.

Guichet unique des signalements

Isabelle Chagnon

Crédit : Amélie Philibert

Conformément à la Politique contre le harcèlement et celle visant à prévenir et à combattre les inconduites et les violences à caractère sexuel, le BIMH est le guichet unique par lequel les étudiantes et étudiants ainsi que les membres du personnel de l’Université peuvent signaler une situation d’incivilité, de harcèlement ou de violence à caractère sexuel.

Privilégiant une approche proactive axée sur la prévention du harcèlement et des violences à caractère sexuel, le BIMH a pour mission de faire de l’UdeM un milieu de vie, d’études et de travail respectueux «où chaque personne peut s’attendre à recevoir un accompagnement bienveillant et exempt de jugement».

«Le BIMH est aussi le lieu où toute personne qui vit un différend avec un ou une autre membre de la communauté peut obtenir conseils et accompagnement visant à régler le conflit de façon satisfaisante pour les parties en cause», indique la directrice du Bureau, Isabelle Chagnon.

Dans l’accomplissement de sa mission, le BIMH agit sur quatre volets:

  • la prévention par la sensibilisation, l’éducation et la formation;
  • l’intervention dans le milieu à la suite d’un signalement par le recadrage, l’accompagnement, la médiation et la résolution du problème;
  • le traitement par l'accueil et le suivi des plaintes de harcèlement ou de violence à caractère sexuel;
  • l'accompagnement par le soutien apporté aux personnes plaignantes, aux témoins et aux personnes mises en cause.

Harcèlement psychologique: cinq critères à respecter

Selon la définition inscrite dans la loi, il y a harcèlement lorsque les cinq conditions suivantes sont réunies et surviennent dans le cadre du travail ou des études:

  • une conduite vexatoire;
  • un caractère répétitif ou de gravité;
  • un caractère hostile ou non désiré;
  • une atteinte à la dignité ou à l’intégrité physique ou psychologique;
  • un milieu d’études ou de travail rendu néfaste.

«Il importe de préciser qu’une seule conduite grave peut aussi constituer du harcèlement psychologique si elle produit un effet nocif continu sur l’individu», ajoute Isabelle Chagnon.

Les incivilités ne sont pas plus acceptables

Si les gestes ou comportements comme ignorer les gens, refuser de les saluer, leur couper la parole, rejeter tout ce qu’ils disent ou encore montrer des signes d’impatience ou d’irritation ne répondent pas aux cinq critères du harcèlement psychologique, il s’agit là d’exemples d’incivilités qui sont inacceptables et qui peuvent être signalées au BIMH.

«Lorsqu’une personne nous fait part d’une situation problématique, le BIMH effectue généralement des interventions informelles, précise Mme Chagnon. Selon le cas, il peut s’agir de séances de médiation, de rencontres de facilitation, d’accompagnement ou de sensibilisation auprès de la personne visée; l’objectif consiste à rendre le climat plus serein. Si la situation ne parvient pas à être dénouée par la voie d’un règlement à l’amiable, les personnes plaignantes ont la possibilité de déposer, par écrit, une plainte.»

«Il importe de distinguer le harcèlement du conflit interpersonnel, de l’exercice du droit de gestion ou du droit d’encadrement des professeurs et professeures», conclut la directrice du BIMH.

Pour signaler une situation de harcèlement ou un comportement inapproprié en toute confidentialité, on peut joindre le BIMH ou encore utiliser la plateforme de signalement des actes répréhensibles.

Calendrier et horaire du kiosque du BIMH dans les pavillons

 Lundi 8 novembre 

De 9 h 30 à 13 h, à l’entrée de la cafétéria Local-Local  du pavillon 3200, rue Jean-Brillant

 Mardi 9 novembre 

De 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h à 15 h, à l’entrée principale du pavillon Marguerite-D’Youville

 Mercredi 10 novembre 

De 9 h 30 à 12 h 30, près de la cafétéria du pavillon Marie-Victorin (2e étage)

 Jeudi 11 novembre 

De 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h à 16 h, à l’entrée principale du pavillon André-Aisenstadt

 Vendredi 12 novembre

De 9 h 30 à 12 h 30, à l’aire de restauration U-1 de médecine du pavillon Roger-Gaudry

Sur le même sujet

harcèlement violence campus