Les Carabins à la Coupe Dunsmore: trois questions (et demie!) à l’entraîneur-chef Marco Iadeluca

Les Carabins ont rendez-vous avec le Rouge et Or, ce dimanche 14 novembre, pour disputer la Coupe Dunsmore au CEPSUM.

Les Carabins ont rendez-vous avec le Rouge et Or, ce dimanche 14 novembre, pour disputer la Coupe Dunsmore au CEPSUM.

Crédit : James Hajar

En 5 secondes

À la veille du match qui opposera nos Carabins à leurs éternels rivaux du Rouge et Or, l’entraîneur-chef Marco Iadeluca répond à nos questions… et se refuse à toute prédiction!

Ce dimanche 14 novembre, les Carabins de l’Université de Montréal recevront leurs rivaux de toujours, le Rouge et Or de l’Université Laval, pour disputer la finale québécoise de football universitaire de la Coupe Dunsmore.

Les Bleus tenteront ainsi de remporter un premier championnat du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) à domicile et défendront leur titre provincial, eux qui avaient vaincu le Rouge et Or en 2019 à Québec.

Possédant 27 ans d’expérience dans le monde du football étudiant et ayant déjà gagné deux Coupes Vanier, l’entraîneur-chef des Carabins Marco Iadeluca nous parle des défis que son équipe a dû surmonter pour se hisser au premier rang du RSEQ en 2021.

(Dernière heure: félicitations à Marco Iadeluca, qui vient d'être nommé "entraîneur de l'année 2021" lors de la remise des honneurs individuels du RSEQ, le vendredi 12 novembre!)

Quel bilan faites-vous de la présente saison et quel a été le principal défi que l’équipe a dû relever?

Ce sont les blessures qui ont été notre principal défi. L’accès aux salles d’entraînement a été interdit très longtemps pendant la pandémie et les gars n’ont pas pu maintenir la forme physique habituelle de sorte que plusieurs se sont blessés pendant la saison. En temps normal, on habille 64 joueurs, mais cette année, on a dû en habiller 82 en raison des blessures, c’est énorme! Toutefois, les joueurs qui ont été appelés ont fait du très bon travail.

Aussi, comme toutes les autres équipes, nous avons eu une année particulière: notre formation est composée à 50 % de recrues et à 50 % de vétérans, car nous avons sauté une année de recrutement en raison de la pandémie. Le début de la saison a été plus difficile, mais nous avons progressé de semaine en semaine, à mesure que nos recrues s’acclimataient au terrain et à notre système de jeu.

Enfin, je dirais que le niveau des autres équipes du circuit a été très relevé cette année, ce qui nous a poussés à faire encore mieux.

En quoi la préparation pour ce match diffère-t-elle des parties jouées pendant la saison?

À chaque match, on travaille la même préparation mentale et, pour la finale de dimanche, on répète la même chose: les gars doivent rester concentrés sur le moment présent. Ils sont 12 sur le terrain et chacun doit accomplir son 1/12e sans en faire plus. Parfois, il peut arriver qu’un joueur veuille aller au-delà et cela crée de la confusion. À chacun son travail et ses responsabilités.

Je dois dire que notre équipe cette année est extraordinaire. Nos plus jeunes font preuve de beaucoup d’enthousiasme et cette ardeur donne de l’énergie à tout le groupe. L’esprit d’équipe est excellent, les gars ont du plaisir à jouer ensemble et c’est ce qui explique entre autres le succès que nous avons connu jusqu’à maintenant.

Les Bleus ont remporté haut la main le dernier match contre le Rouge et Or. À quel genre de match vous attendez-vous dimanche?

Les joueurs du Rouge et Or seront super bien préparés et ils auront faim! Je connais bien leur entraîneur-chef, Glen Constantin, et je sais qu’il prépare méticuleusement ses joueurs pour cette finale.

De notre côté, notre force réside dans la diversité. À l’attaque, nous avons un très bon équilibre entre les jeux au sol et les jeux de passe et, en défensive, les qualités athlétiques et la combativité des gars sont un avantage.

Nous nous attendons à un match très serré et, comme d’habitude, l’équipe qui l’emportera sera celle qui aura commis le moins d’erreurs.

Une petite prédiction sur l’issue du match?

Je ne fais jamais de prédiction!

La carrière de Marco Iadeluca en bref

L'entraîneur-chef des Carabins Marco Iadeluca

Crédit : Carabins
  • 2021: entraîneur de l'année du Réseau du sport étudiant du Québec
  • 2018-2020: responsable des sports, entraîneur-chef adjoint et coordonnateur offensif des Phénix du Collège André-Grasset (champions du Bol d’or (D1) en 2018)
  • 2011-2018: entraîneur-chef adjoint, coordonnateur offensif et responsable de l’encadrement sur le plan de la formation des Carabins de l’Université de Montréal (champions de la Coupe Vanier en 2014)
  • 2010: coordonnateur offensif du Rouge et Or de l’Université Laval (champion de la Coupe Vanier cette année-là)
  • 2009: entraîneur-chef adjoint et coordonnateur offensif des Phénix du Collège André-Grasset
  • 2000-2020: entraîneur-chef et entraîneur de position (entre autres postes) avec Équipe Canada et Équipe Québec
  • 1998-2008: coordonnateur offensif des Cougars de Saint-Léonard (Ligue canadienne de football junior)
  • 1994-1997: coordonnateur offensif des Cougars de Saint-Léonard (midget AAA)
  • La ligne à l'attaque des Carabins fait montre d'une grande polyvalence, tant par la course que par la passe. Ci-dessus, le receveur Jarryd Taylor (études anglaises) obtient un premier jeu au cours du match du 24 octobre contre le Rouge et Or.

    Crédit : James Hajar
  • Affichant de robustes qualités athlétiques et une combativité hors pair, la défensive des Carabins est l'une des plus redoutables de la ligue. Ci-dessus, le joueur de ligne Christopher Fontenard (année préparatoire) effectue un sac du quart sur Arnaud Desjardins du Rouge et Or dans le match du 24 octobre.

    Crédit : James Hajar

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