Les diplômés de l’Université de Montréal à l’honneur

Ariane Racicot

Ariane Racicot

En 5 secondes

À quelques jours des cérémonies des collations des grades, nous rencontrons Ariane Racicot, une diplômée 2020 de la Faculté de musique.

Les collations des grades 2020-2021 auront lieu du 13 au 17 décembre. À cette occasion, nous avons rencontré divers diplômés et diplômées afin de discuter de leur parcours à l’Université de Montréal.

Ayant terminé ses études à l’automne 2020, en pleine pandémie, Ariane Racicot n’a pas pu immédiatement célébrer de façon traditionnelle cette grande étape de la vie étudiante. Qu’à cela ne tienne, cette diplômée du baccalauréat en interprétation jazz n’a pas tardé à mettre à profit les connaissances acquises au cours de ses études. Avec plus de 22 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et un premier album à venir, la pianiste a le vent dans les voiles.

Qu'est-ce que ça vous fait d'avoir terminé vos études?

Je suis très heureuse d'avoir pu faire mon baccalauréat à l'Université de Montréal, car c'est ce que j'espérais lorsque j'étais au cégep. J'ai travaillé extrêmement fort et j'ai fait énormément de chemin autant sur le plan musical que sur le plan personnel. Je suis très fière de ma progression et me sens beaucoup plus outillée. Cela m'a également incitée à poursuivre ma formation à la maîtrise, cette fois à l’Université McGill, toujours en interprétation.

Quel est l’objet de votre projet d’études?

Au baccalauréat, j'ai pu travailler sur plusieurs choses. Je suis allée toucher différents aspects dans l'improvisation et devenir à l'aise de jouer dans plusieurs styles et avec un vocabulaire propre à certains musiciens. De plus, j'ai commencé à m'adonner plus sérieusement à la composition. Les cours de solfège m'ont donné du fil à retordre, mais m'ont permis de développer mon oreille. Mon identité musicale s'est également définie au travers du baccalauréat. 

Que retenez-vous de votre passage à l’Université? Pouvez-vous nous faire part d’un moment marquant?

J'ai eu une très belle expérience en général, j’ai été entourée de collègues et de professeurs et professeures qui m'ont soutenue et avec qui j'ai trippé. Je garderai toujours en mémoire les merveilleux cours de piano de Luc Beaugrand, qui a été un mentor et a cru en moi. Je suis extrêmement contente d'avoir pu donner des concerts au Dièse Onze avec les combos jazz, où j'ai adoré faire des performances qui m'ont aussi permis de me rapprocher du club.

Comment entrevoyez-vous les défis qui vous attendent?

Particulièrement en temps de pandémie, j'appréhende beaucoup d'obstacles et d'enjeux, surtout pour les spectacles. Je suis heureuse d'être entourée de gens du milieu qui me conseillent. J'ai enregistré mon premier album en mai dernier, qui a été subventionné par le Conseil des arts du Canada et que je compte sortir au printemps. Cette sortie représente pour moi le premier gros pas dans ma carrière. J'ai conscience que ce ne sera pas toujours facile, mais je sais que je dois aller le plus loin possible en continuant de travailler fort et de bien m'entourer.