Abdulaziz Atta, baccalauréat en droit et Juris Doctor en common law nord-américaine

Abdulaziz Atta

Abdulaziz Atta

Crédit : Mia Brulotte

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En cette semaine des collations des grades de l’Université, UdeMNouvelles vous présente chaque jour le portrait d’une diplômée ou d’un diplômé. Aujourd’hui: Abdulaziz Atta, diplômé en droit.

Originaire de Lagos, au Nigeria, Abdulaziz Atta est installé dans la métropole depuis 2007. Il a choisi de faire ses études en droit à l’Université de Montréal parce que la discipline est source de stimulation intellectuelle pour lui et que la formation pratique pourra lui servir dans de multiples facettes de sa vie.

Maintenant titulaire d’un baccalauréat en droit et d’un diplôme de Juris Doctor en common law nord-américaine, Abdulaziz Atta nous parle de son parcours universitaire, au cours duquel il a été notamment président de l’Association des étudiant(e)s noir(e)s en droit.

Qu'est-ce que ça vous fait d'avoir terminé vos études?

Je vis des émotions contradictoires! D’une part, je suis triste de devoir quitter la Faculté de droit, où j’ai pu grandir et voir mes collègues grandir aussi. Ce fut réellement une belle expérience sur le plan de l’enseignement et sur le plan social, une expérience universitaire dans son sens pur. D’autre part, j’ai confiance que je vais pouvoir relever de nouveaux défis dans ma vie qui vont me pousser à me dépasser intellectuellement et personnellement.

Quel a été le principal défi que vous avez rencontré pendant vos études?

L’apprentissage en virtuel fut un énorme défi. Le fait de perdre en quelque sorte cet aspect social de l’expérience universitaire a été particulièrement difficile pour moi. C’est dans de tels moments qu’on réalise l’influence que nos collègues ont sur notre parcours de formation et sur notre développement personnel. Or, je crois sincèrement que ce qu’on a vécu dans la dernière année contribuera à un essor social généralisé qui va grandement bénéficier aux étudiantes et étudiants et, conséquemment, au contexte universitaire.

Que retenez-vous de votre passage à l’Université, plus particulièrement au sein de l’Association des étudiant(e)s noir(e)s en droit?

J’ai beaucoup appris sur le leadership. En tant que président de l’Association, c’était la première fois que je devais diriger une équipe en dehors d’un contexte sportif. Il y a évidemment beaucoup de similitudes, mais je trouve que la tâche est plus complexe lorsqu’on parle d’une association étudiante. Je dois avouer que j’ai fait quelques erreurs pendant mon mandat, mais je n’en regrette aucune! L’expérience que j’ai acquise m’a poussé hors de ma zone de confort et c’est là qu’on se surpasse. Je me souviendrai toujours du soutien que mon équipe m’a accordé pendant toute l’année, entre autres celui de notre vice-présidente aux commandites, Safi Nsiempba, et de la présidente actuelle de l’Association, Mariame Touré. Nous avons, malgré tout, accompli de grandes tâches en équipe pour promouvoir la diversité dans une période turbulente pour les personnes noires et le monde entier, et j’ai hâte de voir ce que le futur réservera à l’Association.

Comment entrevoyez-vous les défis qui vous attendent?

Je crois que, lorsqu’on a traversé l’épreuve universitaire, après trois ans ‒ sept dans mon cas! ‒ d’apprentissage rigoureux et de stimulation intellectuelle profonde, on n’entrevoit pas nécessairement des défis particuliers. Nous avons tous travaillé si fort pour bâtir notre compréhension du monde et de nous-mêmes et ainsi être prêts à affronter toute situation particulière. Donc pour l’instant, je crois qu’il est encore plus important de prendre un moment pour réaliser la grande étape que nous avons tous franchie et de bien vivre ce moment présent euphorique mais éphémère. Lorsque les défis apparaîtront, que ce soit au cours de mon stage ou en promouvant la diversité dans les milieux juridique et scolaire, je serai prêt à les relever et je n’ai aucun doute que mes collègues le seront aussi.

  • Quelques-uns des membres de l’Association des étudiant(e)s noir(e)s en droit de l’UdeM en 2020-2021: Katya Stella Assoe, vice-présidente aux communications, Ousmane Diagne, trésorier, Mariame Touré, vice-présidente aux affaires internes, Abdulaziz Atta, président, et Safi Nsiempba, vice-présidente aux commandites.

    Crédit : Mia Brulotte