L’UdeM parmi les meilleurs employeurs en matière de diversité

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L’Université de Montréal figure pour la première fois au palmarès de la firme Mediacorp des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada.

La firme Mediacorp a fait connaître son palmarès 2022 des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada. Parmi les 75 organisations sélectionnées se trouve l’Université de Montréal, seul établissement d’enseignement supérieur québécois à se hisser au classement, qui participait pour la première fois à cette sous-catégorie du concours des 100 meilleurs employeurs au Canada. Cette reconnaissance témoigne des efforts soutenus de l’Université dans les dernières années pour renforcer son engagement en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI).

«C’est tout un exploit de parvenir à figurer parmi les meilleurs employeurs au pays à ce chapitre dès notre première participation, souligne Dimitri Girier, conseiller principal à l'équité, à la diversité et à l'inclusion à la Direction des ressources humaines. C’est le nombre et la qualité des actions mises en place par l’Université en matière d’EDI qui nous ont poussés à soumettre notre candidature cette année. Ce travail de recension et de synthèse de nos multiples actions, programmes, activités de formation, partenariats, projets en matière de diversité et d’inclusion nous a permis de constater tout le chemin parcouru en peu de temps et nous aide à mieux entrevoir les façons de poursuivre la route.»

Parmi les éléments grâce auxquels l’Université s’est démarquée, notons les récents changements relatifs à sa structure de gouvernance, comme la création d’un secrétariat général associé à l’équité, à la diversité et à l’inclusion et aux relations avec les Premiers Peuples, ainsi que le lancement des plans d’action Pour l’équité et l’inclusion et Place aux Premiers Peuples, qui guideront le développement de l’UdeM jusqu’en 2023. Le nouveau Prix de la valorisation des langues autochtones, l’adaptation des processus internes pour favoriser l’inclusion et la mise sur pied de quatre groupes de travail en lien avec des enjeux précis d’EDI ont également joué en faveur de l’Université.

Une communauté engagée

Si les actions entreprises par la haute direction de l’UdeM au cours des dernières années ont permis d’accélérer la transition en matière d’EDI, Dimitri Girier est d’avis qu’il ne faut pas négliger la contribution des membres de la communauté universitaire. Ayant donné plus de 25 ateliers sur les biais inconscients depuis son arrivée en poste en 2019, il constate que les mentalités évoluent et que les gens sont de plus en plus ouverts à cette cause. «Si, par les années passées, je sentais que nous devions convaincre certaines personnes de l’importance de l’EDI et des relations avec les Premiers Peuples dans notre quotidien, aujourd’hui, l’engouement des personnels de soutien et administratif, des cadres et du corps enseignant nous oblige à gérer une très forte demande de formation et d’accompagnement à ce chapitre. Ce qui est un beau problème! Notre défi est et sera de maintenir ce niveau d’engagement à long terme.» La communauté dispose d’ailleurs désormais de nombreux outils afin de se renseigner et de mieux s’adapter à cette nouvelle vision, tels que le guide d’écriture inclusive, le guide des bonnes pratiques pour les demandes de prénom choisi ou encore le guide de développement des comportements inclusifs.

Plusieurs efforts ont également été faits par les gestionnaires et les équipes de la Direction des ressources humaines afin d’encourager les membres du personnel à remplir le questionnaire d’auto-identification Équité, diversité et inclusion. Ce formulaire, auparavant acheminé en version papier, a été mis en ligne, puis actualisé par Dimitri Girier afin d’y intégrer de nouvelles questions sur le statut d’immigration, l’orientation sexuelle et la possibilité d’être consulté quant à sa pratique en matière d’équité, de diversité et d'inclusion et de relations avec les Premiers Peuples. «Ce passage en ligne nous a permis de brosser un portrait plus juste de notre communauté et de créer des tableaux de bord anonymisés qui nous permettront d’agir là où les écarts sont les plus grands.» De plus, parmi les membres du personnel qui ont mis à jour le questionnaire, plus d’un millier ont indiqué qu’ils acceptaient d’être consultés. Cela a permis, dans le cadre du groupe de travail sur les personnes en situation de handicap, de consulter plus d’une centaine d’employés pour mieux comprendre les difficultés auxquelles certaines et certains d’entre eux sont confrontés au quotidien et de faire des recommandations à l’Université.   

Pour ce qui est de l’avenir, le recteur de l'Université, Daniel Jutras, confie que l’établissement continuera sur sa lancée. «L’équité, la diversité et l’inclusion ainsi que les relations avec les Premiers Peuples revêtent une importance particulière à mes yeux, mentionne-t-il. Je suis convaincu qu’une communauté riche et fière de sa diversité qui offre un milieu de travail et de vie ouvert et respectueux aux membres qui la composent est une condition essentielle à notre réussite collective. C’est entre autres la raison pour laquelle nous avons souhaité faire de la pluralité l’un des piliers de notre planification stratégique. On parlera donc d’EDI de plus en plus régulièrement au fil des prochains mois et des prochaines années et chaque personne de notre communauté, qu’elle soit issue de la population étudiante, du corps enseignant ou de notre personnel, sera appelée à contribuer à l’ambition que nous nous sommes donnée collectivement.»

Vous souhaitez collaborer?

Afin de l’aider à poursuivre sa mission en matière d’EDI, la Direction des ressources humaines demande aux membres du personnel de remplir le questionnaire d’auto-identification par le biais de la vignette «Équité, diversité et inclusion» du libre-service Synchro.