L’UdeM accueillera le congrès mondial TimeWorld sur l’intelligence artificielle

De l’astrophysique à la médecine en passant par la justice, la finance et le développement durable, l’intelligence artificielle (IA) est sur les lèvres de tous les scientifiques et s’immisce dans toutes les sphères du quotidien.

Les 5, 6 et 7 mai prochain, le campus MIL de l’Université de Montréal sera l’hôte du TimeWorld, un prestigieux congrès international sur ce sujet d’importance qui suscite à la fois craintes et espoirs. Organisée par l’Université et Innovaxiom, cette rencontre d’envergure proposera une centaine de conférences, huit tables rondes et trois performances artistiques sur le thème de l’intelligence artificielle.

Véritable lieu de convergence des idées, le congrès se divise en quatre thèmes: l’IA mesurée (mathématiques, physique, etc.), l’IA du vivant (médecine, biologie…), l’IA perçue (psychologie, histoire, etc.) et l’IA dans l’art (littérature, musique…).

«Le congrès TimeWorld cherche à faire un état des lieux du domaine de l’intelligence artificielle. C’est d’abord un espace de partage de connaissances, d’expertises, de points de vue où les sciences humaines et sociales se mêlent aux sciences expérimentales pour offrir à chacun matière à réflexion. On mise sur la complémentarité, la transdisciplinarité et la diversité culturelle pour faire naître de nouvelles idées et de nouvelles collaborations», affirme Laurence Honnorat, présidente d’Innovaxiom, une entreprise vouée à l’élaboration et à la mise en œuvre de projets en sciences.

«L’UdeM est particulièrement heureuse d’accueillir au campus MIL cette manifestation, renchérit Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation de l’UdeM. Il s’agit d’une très belle occasion de partage des savoirs les plus récents sur la question de l’intelligence artificielle; l’IA joue un tel rôle dans notre société qu’il nous semblait important que tous puissent comprendre son fonctionnement et ses multiples applications en santé, en sciences humaines ou dans les arts.»

À l’image de la richesse disciplinaire de l’UdeM

Pour compléter les propos de M^me Hébert, Valérie Amiraux, vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal, ajoute que cette rencontre incarne la vision originale du campus MIL: «Ce quartier où nous nous sommes établis officiellement depuis 2019, à quelques rues de Mila, se situe au carrefour de plusieurs collectivités aux multiples visages. Il a été pensé pour favoriser le transfert de connaissances entre les communautés étudiante, de recherche et avoisinante, décloisonner les disciplines, les faire dialoguer et faire jaillir de nouvelles idées de ces échanges.»

Symbole de son effervescence et de son leadership dans le secteur de l’intelligence artificielle, Montréal et son université seront bien représentés au TimeWorld. En plus de deux diplômés de renom – l’astrophysicien Hubert Reeves et l’astronaute David Saint-Jacques –, une vingtaine de membres de la communauté de l’UdeM seront conférenciers et conférencières ainsi que panélistes.

Présentées sous forme de questions, les conférences et tables rondes seront filmées, puis diffusées gratuitement sur la chaîne YouTube européenne Ideas in Science. «TimeWorld se veut très prospectif et collaboratif. Nous avons la conviction que l’intelligence ne se trouve pas dans un seul cerveau, mais qu’elle résulte plutôt de l’émulation collective», conclut Laurence Honnorat.