Accès aux soins de santé des populations LGBTQI+ migrantes et racisées

Crédit : Getty

En 5 secondes

En collaboration avec une équipe clinique et de recherche exceptionnelle, le professeur Edward Lee étudiera les meilleures façons d'adapter les services de la Clinique Mauve pour la rendre pérenne.

Malgré le système de soins de santé universel du Canada, les personnes migrantes et racisées qui sont LGBTQI+ font face à de multiples obstacles structurels et entrecroisés pour y accéder et en bénéficier. Ces obstacles ont des conséquences directes sur leur santé, contribuant à des taux plus élevés de maladie et de décès chez ces personnes.

Afin de lever ces obstacles, un projet pilote de clinique novatrice conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des communautés LGBTQI+ racisées et migrantes a été lancé en 2020 sous le nom de Clinique Mauve. Cette clinique offre des soins médicaux intégrés et des services psychosociaux antioppressifs qui tiennent compte des traumatismes vécus par les membres de ces communautés. Imaginée et mise en œuvre en étroite collaboration avec le partenaire communautaire AGIR, la Clinique fonctionne au sein d'un groupe de médecine familiale des centres de santé et de services sociaux de Côte-des-Neiges et de Parc-Extension et de la clinique médicale L'actuel.

C’est dans ce cadre que s’insère le projet de recherche d’Edward Lee, professeur à l'École de travail social de l'Université de Montréal. Soutenue financièrement par À chance égale, un programme commun du Centre MAP pour les solutions de santé urbaine et de Bureau en gros, et en collaboration avec le projet Trans Indigenous Youth Social Action Research Sharing Circle, dirigé par la professeure Annie Pullen Sansfaçon, et en partenariat avec l'organisme P10, l’équipe de recherche du professeur Lee explorera les meilleures façons d'adapter les services de la Clinique Mauve aux personnes trans ou bispirituelles autochtones, notamment les jeunes.

«Nous savons que la Clinique Mauve représente un modèle très prometteur de soins intégrés, souligne Edward Lee, qui est aussi chercheur au Centre de recherche en santé publique de l’UdeM. Nous lançons cette étude pour nous aider à comprendre les éléments de la Clinique qui sont les plus efficaces et comment nous pouvons les transposer à plus grande échelle et les partager avec d’autres milieux de pratique et communautés au Canada.»

Source: Centre de recherche en santé publique de l'Université de Montréal