Kaleigh Quennec: Le rêve olympique

Photo: fournie par les Carabins

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Ancienne joueuse de soccer, c’est comme hockeyeuse que Kaleigh Quennec, attaquante des Carabins de l’Université de Montréal, a participé aux Jeux olympiques de Beijing.

Il y a à peine 10 ans, si l’on avait dit à Kaleigh Quennec qu’elle participerait un jour aux Jeux olympiques, elle n’y aurait probablement pas cru. Si l’on avait ajouté qu’elle y prendrait part comme hockeyeuse, elle aurait probablement éclaté de rire. C’est pourtant ce qui s’est passé pour l’attaquante des Carabins de l’Université de Montréal.

Élevée à Genève, elle passait la majorité de ses temps libres sur un terrain de soccer. «Comme la plupart des petites filles sportives de ma ville, je jouais au soccer. J’étais plutôt bonne et je commençais à atteindre un calibre intéressant!» dit-elle.

Toutefois, son père était très engagé dans l’équipe de hockey professionnel de Genève, ce qui a permis à l’étudiante en éducation physique et santé de se familiariser avec ce sport. «Quelques fois par semaine, je me rendais à l’aréna et je pouvais patiner avec les joueurs à la fin de leur entraînement. Par la suite, j’ai commencé à jouer dans une ligue, mais c’était très rudimentaire: la patinoire était ronde et extérieure. En raison de la température chaude, nos saisons duraient rarement plus de deux mois», raconte l'étudiante-athlète.

Encore aujourd’hui, il lui arrive de se demander pourquoi elle a arrêté le soccer pour se concentrer sur le hockey: «Je ne sais plus, mais c’était finalement une excellente idée!»

De Genève à Beijing en passant par Montréal

Comment une jeune fille de Genève peut aboutir à Montréal et devenir membre des Carabins de l’Université de Montréal? La réponse tient en deux mots: les études.

«Plus jeune, je voulais aller aux États-Unis et jouer dans la National Collegiate Athletic Association. Mais j’ai plutôt choisi les Carabins, explique Kaleigh Quennec. J’ai parlé avec l’entraîneuse-chef Isabelle Leclaire et c’était de loin la meilleure option pour moi afin de jouer au hockey et de poursuivre mes études.»

Elle poursuit: «Aujourd’hui, je sais que j’ai pris la bonne décision. J’ai représenté la Suisse aux Jeux olympiques, je pratique le sport qui me passionne et je fais mon baccalauréat dans une excellente université.»

Même si la vétérane de quatrième année est revenue de Beijing sans médaille au cou (l’équipe de hockey féminine de Suisse s’est classée quatrième), cette expérience restera gravée à jamais dans sa mémoire.

«Ce qu’on vit, c’est fou! s'exclame-t-elle. Je réalise à peine que je suis une olympienne. Après avoir vécu le moment à fond, je veux maintenant le partager avec mes coéquipières et amies à Montréal.»

Kaleigh Quennec aura effectivement la chance de raconter son histoire à ses coéquipières, car il lui reste une année d’admissibilité avec les Carabins et, si l’on se fie à son discours, on devrait la revoir dans l’uniforme des Bleus l’an prochain.

«Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais une chose est certaine, c’est que je serai de retour avec les Carabins en 2022-2023. Ça, il n’y a pas de doute!»

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