Réunir la théorie et la pratique

Éric Montpetit, vice-doyen à la recherche, à la découverte et à la création de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal

Éric Montpetit, vice-doyen à la recherche, à la découverte et à la création de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal

Crédit : Irène de Grave

En 5 secondes

La Maison des affaires publiques et internationales de l’UdeM est un nouveau carrefour qui rapproche plusieurs disciplines de l’UdeM des milieux de pratique.

Conférence: entre la politique et les politiques publiques

Yves Giroux, directeur parlementaire du budget au gouvernement du Canada

Crédit : Margaux Davoine

Le lancement du 30 novembre a été l’occasion de recevoir un invité de marque, Yves Giroux, qui est directeur parlementaire du budget à Ottawa. Dans son allocution, M. Giroux a mentionné les défis de communication avec le monde politique, évoquant la pertinence de mieux former la population étudiante aux réalités du marché de l’emploi.  

Étaient aussi présents plusieurs mentors de divers milieux professionnels ainsi que les personnes inscrites au programme de mentorat de la Maison et qui étudient à la maîtrise dans l’une des quatre unités de la FAS que regroupe la nouvelle structure. «Ce programme incarne parfaitement la philosophie de rapprochement entre la pratique professionnelle et le monde universitaire que la Maison promeut», affirme Éric Montpetit.

Créée dans le cadre des carrefours du savoir de la dernière planification stratégique de la FAS, la Maison des affaires publiques et internationales devrait devenir un véritable lieu physique au pavillon Lionel-Groulx de l’Université de Montréal d’ici 2025.

Le 30 novembre, la Faculté des arts et des sciences (FAS) de l’Université de Montréal a lancé la Maison des affaires publiques et internationales.

Cette structure réunit les départements de science politique, de sciences économiques et de démographie, l’École de relations industrielles et le Centre d’études et de recherches internationales de l’UdeM ainsi que des milieux de pratique en affaires publiques et internationales.

Selon Éric Montpetit, vice-doyen à la recherche, à la découverte et à la création de la FAS, la Maison vise à transformer la formation étudiante et la recherche par la participation à leurs activités des milieux de pratique. «Les unités réunies dans cette structure collaborent déjà avec des milieux professionnels, dit-il. Mais le but de la Maison est d’aller plus loin en faisant travailler ensemble le milieu universitaire et les milieux de pratique. La FAS a beaucoup d’ambition pour cette maison des affaires publiques et internationales, qui pourrait éventuellement intéresser d’autres unités.»

La direction de la FAS croit que mettre en contact ses communautés étudiante et professorale avec les milieux de pratique permettra d’améliorer la formation en préparant les étudiantes et les étudiants au marché du travail, mais aussi la recherche, qui peut bénéficier des savoirs expérientiels. Parallèlement, les activités de la Maison sur le campus de la montagne profiteront aux milieux de pratique en leur permettant de mieux connaître la relève et en favorisant le transfert des connaissances issues de la recherche.