Deux étudiants de l’Université de Montréal parmi les boursiers de la Fondation de l’OIIQ

Marie-Soleil Desjourdy et Simon Petit

Marie-Soleil Desjourdy et Simon Petit

Crédit : Fondation de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec

En 5 secondes

La Fondation de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec a décerné deux bourses de premier cycle à des étudiants de l’UdeM.

La Fondation de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a annoncé les 28 lauréats et lauréates de ses divers programmes de bourses pour l’année 2022. Marie-Soleil Desjourdy et Simon Petit, étudiants en sciences infirmières à l’Université de Montréal, obtiennent tous deux l’une des 21 bourses pour le premier cycle, d’une valeur de 7000 $.

Titulaire d’un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers, Marie-Soleil Desjourdy a entamé un baccalauréat en sciences infirmières en septembre 2022. C’est une journée d’observation avec une infirmière praticienne spécialisée qui lui a donné envie d’entreprendre des études universitaires. «Depuis cette journée, je sais que je vais faire ma maîtrise, affirme l’étudiante. J’ai vraiment l’impression que, de cette façon, je vais apporter ma contribution à la société.» S’efforçant déjà de faire bouger les choses, celle qui travaille comme infirmière dans une pharmacie y a récemment mis sur pied la première clinique de services infirmiers, réclamée depuis plusieurs années par les clients fréquentant le lieu. «Avant même de terminer mes études, j’effectuais déjà des recherches sur la pratique en pharmacie et j’élaborais un plan avec mes gestionnaires pour l’améliorer. C’est un beau défi pour une jeune infirmière comme moi.»

Son collègue Simon Petit a quant à lui obtenu son diplôme en soins infirmiers du Collège de Maisonneuve en mai 2022 et il est présentement inscrit au baccalauréat en sciences infirmières, formation intégrée DEC-BAC. C’est à titre de préposé aux bénéficiaires qu’il a fait ses premiers pas dans la discipline. Travaillant au front tout au long de la pandémie, il a conjugué les longues heures en CHSLD avec ses études collégiales. «Ce qui a été le plus difficile était de ne pas avoir mon diplôme d’infirmier, avoue-t-il. De ne pas avoir le droit de donner la médication à ceux qui en avaient tellement besoin. Plusieurs fois, je me suis retrouvé seul par manque de personnel et, lorsqu’il n’y avait pas d’infirmier ou d’infirmière à mon étage, lorsque j’étais exténué par les nuits blanches et l’angoisse, je me consolais en me disant que, bientôt, j’aurais le droit d’aider plus et, surtout, d’aider mieux. Si jamais une crise similaire arrive à nouveau, j’aurai mon DEC et, un jour, mon baccalauréat. J’aurai donc tous les outils, les connaissances et le titre adéquat pour aider à la hauteur de mon désir.»

Décernées à des étudiants et étudiantes de première année du baccalauréat en sciences infirmières de partout au Québec, les 21 bourses de ce nouveau programme de la Fondation de l’OIIQ visent à soutenir la relève. En plus d’évaluer le dossier scolaire des candidates et des candidats, le jury a pris en considération leurs réalisations, leur expérience professionnelle, leur motivation à poursuivre leurs études ainsi que les effets qu’aura la bourse sur leur parcours de formation.

Ces bourses ont été attribuées équitablement, selon la répartition des membres au sein des 12 sections de l’OIIQ. Marie-Soleil Desjourdy obtient ainsi l’une des quatre bourses accordées dans la région de la Montérégie, alors que Simon Petit reçoit l’une des cinq bourses réservées à la région de Montréal et Laval.