La halte-garderie Le Baluchon reçoit une subvention du ministère de la Famille

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Le Baluchon, le service de halte-garderie de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM, reçoit un financement du ministère de la Famille dans le cadre d’un projet pilote.

La ministre de la Famille, Suzanne Roy, accompagnée de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a annoncé des investissements qui serviront à la création et à la poursuite des activités des services des haltes-garderies dans neuf milieux d’enseignement collégiaux et universitaires, dont celui de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM). 

Les étudiants-parents doivent jongler avec les mesures de conciliation famille-travail-études dans un contexte économique qui soulève parfois des défis. La halte-garderie Le Baluchon de la FAÉCUM a été fondée en 2001 et a été pionnière en devenant le premier service du genre en milieu universitaire. Aujourd’hui, ce sont 30 enfants par trimestre dont s’occupent des éducatrices et des éducateurs qui permettent ainsi à leurs parents de se consacrer à leurs études. 

«Ce service grandement apprécié par la communauté étudiante enlève un poids des épaules des étudiants-parents. Alors qu’ils font face aux conséquences de la hausse généralisée des prix, la FAÉCUM se réjouit du projet pilote mis en place par le ministère de la Famille. Ce projet, en adéquation avec la mission de la Fédération, permettra d'augmenter l'accessibilité aux études et de faciliter la conciliation famille-travail-études», explique la secrétaire générale de la FAÉCUM, Radia Sentissi.  

Le financement annoncé aujourd’hui permettra de bonifier les programmes offerts par Le Baluchon.  

«Pour ouvrir leurs horizons, beaucoup de jeunes parents entreprennent des programmes de certificat, de maîtrise, de doctorat, des DESS. L’appel des études supérieures peut se présenter à plusieurs moments dans une vie et pas seulement à la sortie du collège. Un financement comme celui qui est annoncé aujourd’hui permet d’écarter un peu plus l’une des barrières qui rendent plus difficile la poursuite d’un projet d’études. L’enjeu incontournable ici est l’accessibilité aux études supérieures. Dans le contexte de pénurie de professionnels que nous connaissons, le Québec a besoin de ces personnes, toujours plus nombreuses, qui prennent leur courage à deux mains et retournent aux études pour améliorer leur sort et réaliser leurs rêves», conclut le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras.  

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