Une offre élargie pour le parcours RECI

Qu’il s’agisse de stages en milieu communautaire, d’activités d’internationalisation, de projets de recherche-création ou d’études de cas, les occasions de bonifier son parcours de formation à l'Université de Montréal sont nombreuses.

Qu’il s’agisse de stages en milieu communautaire, d’activités d’internationalisation, de projets de recherche-création ou d’études de cas, les occasions de bonifier son parcours de formation à l'Université de Montréal sont nombreuses.

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

En 5 secondes

Trois nouvelles unités d’enseignement offrent désormais le parcours RECI aux étudiants et étudiantes de premier cycle.

Le parcours RECI (recherche et création, communautaire, international) fait des petits. Un an après son lancement, trois nouvelles unités d’enseignement permettent à leurs étudiants et étudiantes de premier cycle de personnaliser leur formation universitaire. S’il était initialement proposé à la Faculté de musique, aux départements d’informatique et de recherche opérationnelle, de science politique et à la Faculté des sciences infirmières, le parcours RECI est désormais offert à l’École de psychoéducation, au Département d’histoire ainsi qu’à celui de littératures et de langues du monde.

Qu’il s’agisse de stages en milieu communautaire, d’activités d’internationalisation, de projets de recherche-création ou d’études de cas, les occasions de bonifier son parcours de formation à l'Université de Montréal sont nombreuses. À l’Université même, dans la communauté ou à l’étranger, les apprentissages expérientiels allient, pour la plupart, un volet professionnalisant à la formation théorique, en plus d’intégrer des questions d’actualité et d’enjeux sociaux. En tout, trois expériences RECI d’au moins 45 heures chacune doivent être intégrées au cursus afin d’être comptabilisées comme telles, soit l’équivalent de trois crédits.

Une ouverture sur le monde

Personnalisables à souhait, les projets RECI sont choisis par les participants et participantes et validés par les responsables des facultés concernées. Pour Sophie Tremblay-Devirieux, conseillère à la réussite étudiante au Département de littératures et de langues du monde, ce parcours s’inscrit dans la vision d’ouverture actuellement prônée par son équipe. «Au département, nous avons une grande diversité de programmes qui permettent déjà d'individualiser ses études et de les ouvrir à d'autres disciplines. Le parcours RECI se marie donc assez bien avec notre philosophie. Il permet de sortir les lettres de la salle de classe et d'aller éprouver les formes culturelles et artistiques de notre monde dans le monde», explique-t-elle.

Soulignant qu’il s’agit d’une occasion privilégiée de développer des champs d’intérêt et des compétences en lien avec le métier qu’on souhaite exercer plus tard, elle précise que la beauté du parcours réside dans cette individualisation, puisque tout un chacun peut modeler sa formation à sa guise. «Les acquis sont uniques à ceux et celles qui entreprennent un projet RECI. Ces expériences peuvent tout aussi bien contribuer à se trouver et à se réaliser qu’à sortir de sa formation de base ou encore à se projeter dans un avenir professionnel… C’est la magie des savoirs expérientiels et des parcours individualisés», mentionne la conseillère.

Une expérience enrichissante

Mis en place à la session d’hiver 2023 à la Faculté des sciences infirmières, le parcours RECI connaît un franc succès au baccalauréat. Selon Carine Brassard, conseillère à la réussite étudiante, autant les participants et participantes que les partenaires responsables de leur encadrement ont apprécié ces occasions d’apprentissage expérientiel. Avec 38 personnes inscrites depuis l’implantation du parcours, dont 27 qui y sont actuellement engagées, il a été incontournable, dit la conseillère, d’établir et de maintenir un réseau de partenaires-ressources. Cette stratégie lui a permis d’offrir une plus grande diversité de projets et de les rendre accessibles à davantage d’étudiants et d’étudiantes. L’un d’entre eux a ainsi, dans la dernière année, pu se familiariser avec le processus de la recherche en gérontogériatrie, alors qu’une autre a collaboré à la création d’une formation sur la maladie cœliaque spécifique à la profession infirmière.

Pouvant entamer le parcours RECI à tout moment au cours de l’année universitaire, ceux et celles qui sont à leur deuxième, troisième ou quatrième session peuvent profiter de cette nouvelle option pour valider un intérêt professionnel, considérer un champ de recherche pour des études supérieures potentielles ou simplement enrichir leur cursus au premier cycle. «Les études universitaires sont un excellent moment pour explorer et pour vivre toutes sortes d’expériences afin d’accroître la connaissance de soi, de bonifier sa formation et de contribuer à un projet valorisant. Le parcours RECI s’inscrit en tous points dans cette perspective», conclut Carine Brassard.