Anasens, une jeune pousse de l’UdeM, prend son envol
- UdeMNouvelles
Le 6 mars 2024
Anasens, une jeune pousse de l’Université de Montréal, a récemment annoncé avoir recueilli 1,12 M$ afin de poursuivre sa croissance.
Anasens, dont la création découle des recherches et découvertes d'Alexis Vallée-Bélisle, professeur au Département de chimie de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en bio-ingénierie et bionanotechnologie, a le vent dans les voiles.
La jeune pousse vient de clore son premier tour de financement, auquel plusieurs investisseurs privés québécois ont participé, dont Éric Dupont, qui pilote le groupe d'investisseurs. Cette phase de financement a permis d'amasser la somme de 1,12 M$, grâce à laquelle du personnel clé a été embauché afin de poursuivre et d’accélérer la mise au point et la commercialisation de la technologie de détection rapide pour l’analyse sanguine ou salivaire, à l’origine d’Anasens.
Un premier modèle
DrugAsensMC est le premier modèle de cette technologie de détection qui a été créée et développée à l’UdeM avec près de 2,5 M$ de subventions québécoises et canadiennes. Il permet la détection des drogues licites et illicites en quelques minutes directement dans la salive. Abordable, facile à utiliser, rapide, sensible et spécifique, il surpasse de loin les technologies actuellement sur le marché.
«C’est entre autres grâce au précieux soutien de l’Université de Montréal, d’Axelys, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et de l’Institut TransMedech qu’Anasens a pu poursuivre le développement de la technologie en collaboration avec mon laboratoire à l’UdeM. Les brevets et les droits d’exploitation entourant la plateforme ont fait l’objet d’une option de licence, qui permettra à l'Université, à terme, de percevoir des redevances intéressantes», a déclaré Alexis Vallée-Bélisle.
Pour en savoir plus au sujet des recherches d'Alexis Vallée-Bélisle sur son détecteur de drogue: «Un détecteur de drogue rapide, portatif et numérique issu de la bionanotechnologie».