L’effervescence de la rentrée gagne aussi les employés!
- UdeMNouvelles
Le 6 septembre 2024
- Martin LaSalle
Des membres du personnel de l’Université de Montréal nous parlent de leur parcours et des sentiments qui les animent à l’occasion de la rentrée.
Se réjouissant du retour des étudiantes et des étudiants, des membres du personnel de l’Université de Montréal nous parlent de leur parcours professionnel et de leurs fonctions respectives.
Pierre Beauchamp et Annie Fauteux: un couple au Bureau du registraire
Annie Fauteux et Pierre Beauchamp forment un couple et travaillent tous deux au Bureau du registraire. Leur rencontre remonte à 1996: elle était au service d’accueil du Bureau et lui, déjà employé de l’UdeM, s’est présenté à l’accueil pour effectuer une demande d’admission à un certificat en études individualisées. Une invitation de sa part a été la bougie d’allumage de cette relation qui dure depuis 28 ans!
«Je suis responsable du service à la clientèle au Bureau du registraire et je compte 33 ans de service à l’UdeM, souligne Pierre Beauchamp. Je coordonne l’équipe de 10 personnes du service à la clientèle qui répondent aux étudiantes et aux étudiants: lors de la rentrée, nous recevons plus de 200 personnes par jour à nos bureaux et traitons plus de 250 demandes par courriel et par téléphone. C’est un gros volume et c’est normal, car nous sommes le point de chute de ceux et celles qui doivent déposer les différents documents requis pour fréquenter l’UdeM, comme les attestations d’études, les relevés de notes, etc.»
«Je suis technicienne en gestion des dossiers étudiants au Bureau du registraire, où je m’occupe des ententes interuniversitaires, explique pour sa part Annie Fauteux. J’assure la communication avec les collaborateurs des autres universités québécoises et j’approuve les demandes d’ententes. J’accompagne aussi les étudiantes et les étudiants qui effectuent des échanges dans des universités à l’étranger.»
Marie-Ève Gervais: conseillère à la Faculté de médecine
«Je suis conseillère en gestion académique au Vice-décanat aux sciences fondamentales et au Vice-décanat aux sciences de la santé et aux partenariats communautaires à la Faculté de médecine.
«Ces vice-décanats, qui comptent environ 70 programmes du 1er cycle au doctorat, regroupent tous les programmes en dehors du doctorat de médecine et les résidents en médecine.
«À mon arrivée comme employée de l’Université, j’ai d’abord été technicienne administrative au Département de psychiatrie et d’addictologie, puis j’ai successivement occupé les fonctions de technicienne en gestion des dossiers étudiants et de coordonnatrice aux affaires académiques. Au cours de ces années, j’ai aussi fait un baccalauréat par cumul à temps partiel de soir tout en ayant des enfants!
«La rentrée est une belle période d’effervescence qui vient boucler la boucle après les collations des grades qui ont eu lieu la semaine précédente!»
Patrick Gendron: physiothérapeute au CEPSUM
«Je suis diplômé de l’Université de Montréal depuis 2003 et je travaille à la clinique de physiothérapie du CEPSUM depuis 2007. Je soigne essentiellement les athlètes des programmes de football et de soccer des Carabins.
«Notre clinique reçoit aussi des membres de la communauté universitaire et des gens de l’externe, de sorte qu’en moyenne nous traitons environ une soixantaine de patients chaque semaine.
«À la rentrée, l’Université renaît après la période estivale et, pour mes collègues de la clinique et moi, cela représente une période intensive avec la reprise des activités sportives, car dans les sports de haut niveau les besoins en physiothérapie sont nombreux! Cela dit, nos athlètes s’entrainent 11 mois par année et ils ont besoin d’encadrement tout au long de l’année.
«Comme l’an dernier, nos Carabins seront très compétitifs, puisque les joueurs clés et le noyau dur de l’équipe sont les mêmes. Nous espérons qu’ils se rendront aussi loin qu’en 2023!»
Éric Guadagno et les laboratoires de la Faculté des arts et des sciences
«Je suis chef de laboratoire pour les laboratoires d’enseignement du campus MIL et je suis également chargé de cours. En incluant mes contrats d’auxiliaire d’enseignement, ma première journée de travail à l’Université de Montréal remonte au 6 septembre 2001, soit très exactement à 23 ans!
«Je possède un baccalauréat en biochimie et une maîtrise en sciences biologiques de l’UdeM. De 2001 à 2004, j’ai été auxiliaire d’enseignement après quoi je suis devenu responsable de laboratoire.
«Cette expérience d’enseignement m’a incité à entreprendre un microprogramme de 2e cycle en enseignement postsecondaire, toujours à l’UdeM, alors que je terminais, en parallèle, la rédaction de mon mémoire de maîtrise. Plus récemment, en 2022, j’ai amorcé un certificat en gestion à HEC Montréal, ce qui n’a pas nui à l’obtention, en juin 2023, du poste que j’occupe présentement au sein de la section FAS-MIL.
«J’ai la chance d’occuper un emploi qui n’est pas très routinier. Mes tâches sont multiples et variées, dont la planification des activités de laboratoire, l’entretien, la réparation ainsi que l’amélioration des installations et des équipements, le suivi budgétaire, la gestion de personnel, les rencontres d’équipe, la résolution de problèmes et le travail en laboratoire.
«La rentrée est le moment où les campus reprennent vie et c’est une période où l’on sent une certaine fébrilité chez les nouveaux étudiants et étudiantes. C’est très plaisant de les voir!»
Denise Couture, Julie Couture et Myliane Bacon: une histoire de mère en fille!
Denise Couture a été embauchée à l’UdeM en 1988 comme commis aux bibliothèques. «Travailler à l’Université était comme un rêve pour moi: quand on m’a appelée pour confirmer mon embauche, j’étais folle de joie!» relate-t-elle.
«Comme j’aimais mon environnement de travail et qu’il pouvait procurer un emploi stable et d’avenir, j’ai incité ma fille Julie – qui en 2003 travaillais dans une boutique à la fin de ses études – à postuler à l’UdeM. C’est moi qui ai transmis son curriculum vitæ», poursuit Denise Couture.
Lorsque Julie Couture reçoit l’appel de la Direction des ressources humaines (DRH), en 2003, elle refuse initialement l’offre, car le poste en question n’est pas permanent… Elle en avertit sa mère, qui lui rétorque: «Non, non, ma fille! Commence par ce poste et tu deviendras permanente un jour!» Julie Couture a rapidement rappelé la DRH et elle a commencé à travailler dès la rentrée de la même année à la Direction des immeubles, où on l’a affectée au service d’accueil du pavillon 3200, rue Jean-Brillant.
«J’étais émerveillée d’arriver à l’Université de Montréal, j’étais en terrain connu parce que j’avais déjà accompagné ma mère à différentes occasions», se souvient Julie Couture, qui est aujourd’hui coordonnatrice du magasin dentaire des Services auxiliaires, où elle est entrée en 2020. À ce titre, elle interagit avec les étudiantes et les étudiants de cinq cohortes, de même qu’avec les cliniques de la Faculté de médecine dentaire et les clientèles interne et externe.
Puis, en 2022, l’histoire s’est répétée, presque mot pour mot: Julie Couture a «fait entrer» sa fille, Myliane Bacon, comme surnuméraire au magasin dentaire, où elle l’aidait dans diverses tâches.
«Moi aussi j’étais en terrain connu à l’Université de Montréal, ayant d’abord fréquenté la garderie, puis accompagné ma mère au travail à diverses reprises», souligne la jeune femme.
Après avoir travaillé de façon temporaire pendant deux rentrées d’automne et une d’hiver, Myliane Bacon a récemment obtenu un poste à temps plein à la librairie… du pavillon 3200, rue Jean-Brillant. Ça ne s’invente pas!
Après 30 ans de service, Denise Couture a pris sa retraite… avant de revenir six ans plus tard – en 2023 – dans un poste de commis à la Faculté de pharmacie à raison de trois jours par semaine. «En plus d’avoir renoué avec l’effervescence de l’activité universitaire, j’ai la chance de pouvoir travailler dans le même établissement que ma fille et ma petite-fille», conclut Denise Couture.
Nicolas Ghanty: magasinier «majeur» à la Faculté des arts et des sciences
«Je suis magasinier 2 au Centre d’approvisionnement des laboratoires [CAL] au campus MIL et j’ai atteint la «majorité», puisque je suis employé de l’Université de Montréal depuis 18 ans!
«Mon travail consiste à m’assurer qu’il n’y a pas de rupture de stock dans les produits nécessaires des laboratoires – béchers, erlenmeyers, cylindres gradués, seringues et aiguilles, produits chimiques divers, gaz, etc. Je suis responsable de la recherche des meilleurs prix et de nouveaux produits, de la planification des commandes de glace sèche selon l’utilisation faite. Je suis aussi chargé de la surveillance des réservoirs d’azote liquide et d’azote gazeux et j’effectue les suivis auprès du fournisseur pour que les réservoirs soient remplis.
«Mis à part les personnes qui se perdent et qui arrivent à la mezzanine du campus MIL, je suis surtout en contact avec les stagiaires, les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs et les gens qui font de la recherche. Ils sont souvent tenus de venir chercher les commandes faites au CAL.
«À la rentrée, je trouve toujours amusant de voir les étudiantes et les étudiants courir dans tous les sens, parfois déguisés, et toutes les activités associées à l’intégration des nouveaux. Cela dit, la rentrée marque une baisse de l’affluence pour le CAL, car les stagiaires retournent en classe et les activités de recherche ralentissent.»