Une rentrée tout sourire à l’UdeM!
- UdeMNouvelles
Le 3 septembre 2024
- Martin LaSalle
Des étudiantes et des étudiants nous font partager leur excitation et leurs aspirations à l’amorce de la nouvelle année scolaire à l’Université de Montréal.
Originaires de Montréal et des villes avoisinantes, d’autres régions du Québec ainsi que de plusieurs pays, plus de 1300 nouveaux étudiants et étudiantes se sont rassemblés au CEPSUM pour le grand coup d’envoi de la rentrée À la rencontre de l’UdeM, organisé par les Services à la vie étudiante.
Tous ont pu profiter de l'une des principales nouveautés de l'événement, soit la Foire des services et facultés qui présentait une vingtaine de kiosques d'information.
À l'occasion du traditionnel vox pop, sept d’entre eux nous ont parlé de leurs aspirations, de leur parcours et des sentiments qui les habitent en cette rentrée 2024.
Romain Roche (maîtrise en science politique)
«Je suis étudiant de deuxième année à la maîtrise – avec mémoire – au Département de science politique, où j’ai obtenu mon baccalauréat en études internationales en 2022. Mon projet de maîtrise porte sur les mouvements sociaux au Brésil qui militent en faveur de la mixité sociale et d’un modèle de développement urbain différent.
«J’en suis à ma cinquième rentrée universitaire et, depuis 2021, je suis auxiliaire à la programmation musicale à la station de radio CISM. J’ai commencé par soumettre une idée de balado axé sur la démocratie en réponse à un appel de projets de CISM. J’ai été retenu et, par la suite, j’ai passé plus de temps à la station, attiré par l’environnement culturel et la musique émergente. S’engager dans la radio étudiante, c’est vivre une expérience en communication, faire du direct, vulgariser des connaissances relatives aux scènes musicales québécoise et montréalaise et faire la rencontre de gens passionnés par les sujets qu’ils traitent.
«CISM offre une programmation originale et diversifiée, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sur les ondes du 89,3 FM!»
Tongyao Yang (jumelage linguistique)
«Je suis à l’Université de Montréal pour le trimestre d’automne en jumelage linguistique. Au cours des deux dernières années, j’ai étudié le français dans mon pays d’origine, à l’Université Renmin de Chine, à Beijing.
«J’ai choisi de fréquenter l’Université de Montréal parce que c’est la plus grande université francophone du monde et qu'elle offre beaucoup de programmes uniques.
«Aller à l’université était un devoir pour moi, il n’était pas question de ne pas y aller! Et mon objectif est d’apprendre le français de façon à pouvoir ensuite étudier en relations internationales et, plus tard, travailler pour des pays francophones.»
Arthur Vil (mineure en urbanisme)
«Je suis arrivé à Montréal il y a neuf mois, après des études en bâtiment au lycée Saint-Lambert, à Paris.
«Je n’avais pas initialement songé à faire des études universitaires, mais après avoir terminé mon parcours lycéen, j’ai choisi de poursuivre l’aventure en m’inscrivant à la mineure en urbanisme à l’Université de Montréal, car j’affectionne particulièrement l’architecture et les bâtiments et j’ai envie d’en apprendre davantage.
«Pour moi, l'université est une autre étape de ma vie d'adulte, car c'est la première fois que je me trouve dans un établissement aussi grand avec autant de possibilités sur les plans social et professionnel. Et que chacune des décisions que je prendrai pendant mes études aura une incidence sur mon avenir.
«Je suis le tout premier de ma famille à faire des études universitaires et mes parents me soutiennent énormément. J'ai ressenti un peu d'anxiété avant d’arriver ici, car je n'avais aucun point de repère, je ne connaissais personne avec qui échanger. Mais grâce à la semaine d'accueil, j'ai pu me détendre et faire quelques rencontres de sorte que, maintenant, j’ai hâte de voir la suite!
«Je souhaite profiter au maximum de ma vie d'étudiant par la rencontre de nouvelles personnes chaque jour et j'aimerais essayer quelques activités parascolaires, comme du théâtre, du cinéma et même un sport.»
Jemmy Echaquan (année préparatoire)
«C’est un retour aux études pour moi. Je suis arrivée à Montréal il y a sept ans et j’ai notamment été comédienne dans six courts métrages et des miniséries, dont les deuxièmes saisons de Fugueuse et de Toute la vie, et j’ai aussi participé à l’émission Big Brother.
«Ça fait longtemps que je voulais venir à l’université et j’ai décidé de m’inscrire en année préparatoire dans le parcours des sciences humaines et sociales avec l’idée de poursuivre ensuite en psychologie ou en marketing – deux domaines qui ont beaucoup en commun dans la compréhension des comportements humains.
«Je suis native de la communauté atikamekw de Manawan et ce sont des échanges avec des tantes et des oncles ainsi qu’avec certains membres de ma communauté qui m’ont incitée à fréquenter l’université. Stanley Vollant aussi m’a influencée dans ce sens, j’ai assisté à une conférence qu’il a prononcée à l’occasion d’un forum annuel des jeunes Autochtones. Mon souhait serait de fonder mon entreprise pour aider les jeunes des communautés autochtones à se donner les moyens d’agir et à fréquenter l’université.»
Adrien Barbault (maîtrise en muséologie)
«Je suis rattaché à l’École du Louvre qui, en collaboration avec l’Université de Montréal, me permet d’amorcer ma première année de maîtrise en muséologie à la Faculté des arts et des sciences à la faveur d’un programme d’échange. Je suis passionné par l’art depuis mon enfance, j’ai obtenu ma licence en histoire de l’art en France et la suite logique était d'entreprendre des études universitaires afin de pouvoir un jour mettre sur pied des expositions.
«Le milieu de la recherche universitaire en sciences humaines me fascine et c'est un rêve éveillé que d'y être en tant qu'étudiant et de voir se profiler une carrière de professeur-chercheur.
«À l'occasion de cette rentrée, je suis émerveillé de découvrir l'Université et la ville de Montréal, et je suis très heureux de faire des rencontres! Je suis impressionné par la diversité des origines géographiques des étudiants et étudiantes et j'ai le cœur ouvert à nouer des amitiés! La semaine d'intégration est une chance incroyable à cet égard et je suis impatient que les cours commencent!
«Je souhaite passer une magnifique année pleine de bons moments, de sourires, de découvertes et d'apprentissages à l'Université et en dehors.»
Gabriela Acosta-Galavis (baccalauréat en psychologie)
«J’ai toujours aimé aider mes proches et je veux étudier le développement psychologique et les comportements qui en découlent et qui forgent l’identité des personnes.
«Au Cégep Marie-Victorin, j’ai suivi le parcours en sciences humaines et j’ai particulièrement aimé mon cours de psychologie: il m’a aidée à me développer et, aujourd’hui, j’ai envie d’aller loin dans mes études, en plus de participer aux activités parascolaires.
«J’ai choisi l’Université de Montréal, car j’ai la chance d’avoir un grand frère qui a obtenu son baccalauréat en économie politique de l’UdeM et il m’a servi d’inspiration. J’ai hâte de fréquenter le campus de Laval!»
Nicolas Mayr-Bergbusch (baccalauréat en histoire)
«Je suis le troisième de ma génération à m’orienter vers une carrière qui demande une fine connaissance de l’histoire: mon père est économiste et mon grand-père paternel était diplomate. J’ai donc baigné dans l’histoire et j’aime cette matière depuis longtemps ainsi que les sciences sociales en général.
«C’était dans mes plans d’aller à l’université, mais ça ne fait qu’un an que j’ai pris la décision de m’y inscrire, après avoir terminé mes études collégiales à Gatineau, d’où je suis originaire. J’ai choisi Montréal, car j’ai de la famille ici.
«En parallèle, je souhaite approfondir ma connaissance des langues allemande et espagnole, pour lesquelles je possède déjà le niveau A1 sur l’échelle des langues de l’Union européenne. Mes parents sont polyglottes et, comme des membres de la famille vivent en Autriche et en Allemagne, je souhaite pouvoir voyager et échanger avec eux.
«Mon objectif professionnel est de travailler un jour pour Affaires mondiales Canada.»
Fella Menhoudj (doctorat en littérature française)
«Je suis bercée par la littérature depuis ma tendre enfance – mon père était poète! – et j’amorce aujourd’hui ma première année de doctorat en littératures de langue française, sous la direction du professeur Josias Semujanga.
«Avant d’arriver à Montréal il y a 5 semaines, j’ai enseigné la littérature pendant 10 ans en Algérie, après avoir obtenu un baccalauréat dans la discipline à l’Université d’Alger.
«Je suis la mère de deux garçons âgés de neuf et cinq ans et j’ai décidé de venir étudier à Montréal, car j’étais attirée par la littérature canadienne, qui était très présente au département de français de l’Université d’Alger. Et ce sont aussi les rencontres que j’ai eues en Algérie avec la poète et écrivaine québécoise Denise Desautels qui m’ont incitée à venir ici.
«Mon projet de recherche porte sur l’identité dans le roman francophone, les récits autobiographiques et les récits de soi dans les autres langues, comme l’ont fait les auteurs Amin Maalouf et Abdourahman Ali Waberi, à titre d’exemples.»