Représentation importante de la communauté de l’UdeM parmi les lauréats des Prix du Québec

Sylvie Belleville, René Doyon, Anne-Marie Mes-Masson, Frantz Saintellemy et Robert J. Vallerand

Sylvie Belleville, René Doyon, Anne-Marie Mes-Masson, Frantz Saintellemy et Robert J. Vallerand

Crédit : Courtoisie

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Françoise Armand, Sylvie Belleville, Anne-Marie Mes-Masson, René Doyon, Denis Gougeon, le chancelier Frantz Saintellemy et trois diplômés font partie des lauréats de l’UdeM des Prix du Québec.

Le gouvernement du Québec a dévoilé l’identité des lauréats des Prix du Québec 2024. Six professeurs et trois diplômés de l’Université de Montréal font partie de cette prestigieuse liste.

Les Prix du Québec constituent la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec dans les domaines de la culture et de la science. Ils reconnaissent le parcours exceptionnel de personnes ayant contribué à l’essor de leur champ d’activité, à la transmission de la connaissance et au rayonnement du Québec dans le monde. Ceux et celles qui les reçoivent sont des modèles tant pour leurs pairs que pour la société et une source d’inspiration pour les générations futures.

Françoise Armand reçoit le prix Georges-Émile-Lapalme (langue française)

Françoise Armand, professeure émérite de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, a remporté le prix Georges-Émile-Lapalme en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la promotion de la langue française.

Spécialisée en didactique des langues secondes, plurilittératie et plurilinguisme, elle a dirigé le projet ÉLODiL, visant à encourager la diversité linguistique dans les écoles. Elle a également été chercheuse dans l’Équipe Inclusion et diversité ethnoculturelle en éducation.

En 2020, elle a reçu le prix Acfas Jeanne-Lapointe, puis le prix Monique-Vaillancourt-Antippa (2021), l’Ordre des francophones d’Amérique (2022) et l’Ordre de l'excellence en éducation (2023). En 2024, l’Association québécoise pour l’enseignement du français langue seconde lui a décerné le prix Ghislaine-Coutu-Vaillancourt.

Sylvie Belleville obtient le prix Armand-Frappier (développement d’une institution de recherche ou administration et promotion de la recherche)

Professeure au Département de psychologie de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale, Sylvie Belleville obtient le prix Armand-Frappier, remis à une personne qui a su favoriser la relève scientifique et susciter l’intérêt de la population pour la science et la technologie.

Ses contributions scientifiques ont été reconnues par de nombreuses distinctions (prix Adrien-Pinard et prix Acfas Léo-Pariseau, doctorat honoris causa de l’Université de Mons, entre autres). Elle s’est appliquée, au fil de sa carrière, à mieux comprendre les effets de la démence et des maladies neurodégénératives sur le cerveau, comme l’alzheimer, et à chercher des façons de compenser les pertes cognitives. Elle s’est ainsi penchée sur le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer et sur les interventions non pharmacologiques qui, même en début de maladie, permettent de mieux protéger le cerveau contre les atteintes cognitives, travaux qui ont fait l’objet de nombreuses publications.

René Doyon est lauréat du prix Marie-Victorin (sciences naturelles et génie)

Le prix Marie-Victorin est accordé à une personne qui a mené une carrière remarquable en recherche dans le domaine des sciences naturelles et du génie.

Directeur de l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes et de l’Observatoire du Mont-Mégantic, René Doyon n’en est pas à sa première grande distinction. En 2023, il recevait la plus haute marque de reconnaissance de la NASA, alors que l’année précédente il était sacré scientifique de l’année 2022 par Radio-Canada pour la seconde fois.

Le chercheur s’illustre grâce à son expertise unique en conception d’appareils astronomiques visant à étudier ces nouveaux mondes que constituent les exoplanètes. Il est réputé mondialement pour ses travaux ayant conduit à la première photographie d’un système planétaire à l’extérieur du système solaire et pour sa contribution à l’élaboration de l’instrument canadien à bord du télescope spatial James-Webb.

Denis Gougeon remporte le prix Denise-Filiatrault (arts de la scène)

Professeur émérite de la Faculté de musique de l’Université de Montréal, Denis Gougeon obtient le prix Denise-Filiatrault pour sa contribution marquée aux arts de la scène. Compositeur de grand talent dont la réputation a franchi les frontières du pays, il a plus de 120 œuvres à son actif. Il a composé de la musique de chambre, pour orchestre, pour le théâtre, l’opéra, pour des instruments solos, le ballet et même pour les enfants. Cette polyvalence témoigne de son large spectre esthétique et de sa créativité pour ce qui est tant des timbres que de l’orchestration. Il a collaboré avec des artistes et organisations musicales dont la réputation n’est plus à faire et ses pièces ont été jouées par les plus grands orchestres, notamment à Shanghai, Berlin, Munich et Oslo, sans oublier l’Orchestre symphonique de Montréal.

Il a obtenu plusieurs bourses de renom dans le milieu musical et une vingtaine de récompenses ont aussi ponctué sa carrière, notamment les prix Juno, Opus, SOCAN et de l’Académie Charles-Cros. Plusieurs hommages ont salué son impressionnante feuille de route, dont celui de la Société de musique contemporaine du Québec.

Anne-Marie Mes-Masson obtient le prix Wilder-Penfield (recherche biomédicale)

Anne-Marie Mes-Masson, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, remporte le prix Wilder-Penfield, décerné à une personne qui a mené une carrière remarquable en recherche dans le domaine biomédical.

Membre de la Société royale du Canada et de l’Académie canadienne des sciences de la santé, Anne-Marie Mes-Masson a obtenu en 2017 le prix Michel-Sarrazin, du Club de recherches cliniques du Québec, et le prix Acfas Léo-Pariseau pour les sciences biologiques et les sciences de la santé.

Pionnière dans l’élaboration de systèmes modèles illustrant les différents types de cancer, Anne-Marie Mes-Masson est à l’origine de plusieurs découvertes fondamentales en oncologie, qui portent sur le caractère héréditaire de certaines formes de cancer et sur la mise au point de nouvelles approches thérapeutiques. Elle a établi, avec ses collaborateurs, la première biobanque de tumeurs de cancer de l’ovaire. Elle est devenue une chef de file dans le prélèvement et la préservation des échantillons biologiques de divers types de tumeurs. Ce faisant, elle a veillé à ce que soient mises en place des normes précises relatives à la pratique éthique de la recherche dans son champ d’exercice.

Frantz Saintellemy reçoit le prix Innovation (innovation scientifique, entrepreneuriale, économique, sociale ou commerciale)

Chancelier et président du Conseil de l’Université de Montréal depuis 2021, Frantz Saintellemy remporte le prix Innovation, la plus haute distinction attribuée à une personne pour l’envergure et la qualité de son parcours ayant mené au développement et à la mise en œuvre d’innovation scientifique, entrepreneuriale, économique, sociale ou commerciale.

Multientrepreneur avec plusieurs innovations et brevets dans le secteur des technologies de l’information, philanthrope et entrepreneur social, Frantz Saintellemy est président et chef de l’exploitation de LeddarTech. Il a également cofondé le Groupe 3737, un centre d’innovation et de diversité entrepreneuriale, dans le quartier Saint-Michel à Montréal, dont il dirige toujours le conseil d’administration.

Après ses études collégiales, il est entré à l’Université Northeastern, à Boston, et par la suite au Massachusetts Institute of Technology pour y poursuivre sa formation en génie électrique et innovations. C’est là qu’il a commencé une carrière internationale dans le domaine des microprocesseurs. Il fera par la suite un MBA pour cadres McGill-HEC Montréal. 

Diplômés lauréats

Raymond Montpetit, prix Gérard-Morisset (patrimoine)

Diplômé du baccalauréat en philosophie (1968) et de la maîtrise en philosophie (1969) 

 

François Cousineau, prix Guy-Mauffette (radio, télévision et médias numériques ou traditionnels)

Diplômé en droit (1966)

 

Robert J. Vallerand, prix Léon-Gérin (sciences humaines et sociales)

Diplômé du doctorat en psychologie sociale du sport, de l'activité physique et de la santé (1981)