Riches de notre diversité: le plan en équité, diversité, inclusion et appartenance 2024-2029

Le plan Riches de notre diversité 2024-2029 de l’Université de Montréal s’inscrit dans la continuité de son premier plan en équité, diversité et inclusion, qui avait été élaboré pour la période 2020-2023.

Le plan Riches de notre diversité 2024-2029 de l’Université de Montréal s’inscrit dans la continuité de son premier plan en équité, diversité et inclusion, qui avait été élaboré pour la période 2020-2023.

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

En 5 secondes

Riches de notre diversité, le plan d’action 2024-2029, est lancé par le Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques de l’UdeM.

Jean-François Gaudreault DesBiens

Jean-François Gaudreault DesBiens

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

Comme tremplin pour bâtir l’avenir, l’Université de Montréal s’est dotée, au courant de 2024, d’un plan en équité, diversité, inclusion et appartenance (EDIA) pour les cinq prochaines années. Avec ses six projets structurants, le plan balise le travail à faire dans toutes les sphères de la vie universitaire. Enseignement, admission et programmes inclusifs, accessibilité des campus, valorisation des principes d’EDIA, mesure des données, recherche: tout est dans cette feuille de route dont l’actualisation est assurée par un comité fédérateur et par l’engagement des membres de la communauté.

Mais revenons à la base: pourquoi préparer un tel plan, aujourd’hui, dans le contexte de l’Université de Montréal? «C’est d’abord une question de justice, affirme le vice-recteur à la planification et à la communication stratégiques, Jean-François Gaudreault-DesBiens. Une telle démarche vise en effet à corriger les effets d’inégalités dont les racines sont souvent anciennes.» Céline Martinez, directrice du Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques, évoque aussi une visée englobante: «Notre plan en équité, diversité, inclusion et appartenance contribue à la mission de l’établissement: celle d’accompagner la société dans une perspective de bien commun. Il est bien ancré dans nos réalités et nos défis, mais aussi, il fait preuve de courage, de lucidité et de sensibilité, et il nous permettra d’aller plus loin.»

Améliorer ses réflexes

Céline Martinez

Céline Martinez

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

Les actions du plan ont été élaborées selon trois principes: se conscientiser, se responsabiliser et transformer son milieu. Le premier des six projets structurants, soit «Un réflexe d’EDIA au cœur de notre culture organisationnelle», est emblématique. «On souhaite ainsi accroître la sensibilité des personnes en situation d’autorité à l’Université, celles qui sont appelées à donner le ton et à accélérer le changement. Nous les accompagnerons dans leurs actions en vue de reconnaître les obstacles systémiques et de s’engager dans une démarche durable», mentionne Céline Martinez.

Destinée à l’ensemble de la communauté, une formation générale en équité, diversité et inclusion a été lancée sur StudiUM au printemps dernier. «Dans cette formation, on démêle et l’on approfondit les notions d’équité, de diversité et d’inclusion, et l’on donne de nombreux exemples sous la forme de mises en situation. Il s’agit d’une mine d’informations, constituée par la Direction des ressources humaines, le Bureau du respect de la personne et notre unité», dit Hayder Achouri, qu’on peut voir dans les capsules de la formation et qui est conseiller principal au Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques.

Mobiliser les parties prenantes

Hayder Achouri et sa collègue Caroline Savard sont les conseillers en matière d’EDIA à l’UdeM. L’Université peut aussi compter sur un réseau de personnes engagées, dont des membres des facultés, des services et des centres de recherche. Concrètement, pour mettre en œuvre le plan, une nouvelle structure de gouvernance composée des porteurs de dossier en EDIA dans les différents vice-rectorats a été créée: un comité fédérateur.

«L’objectif est de mobiliser toutes les parties prenantes de l’UdeM et de partager les responsabilités pour réaliser le travail dans un esprit de coleadership», indique Hayder Achouri. Ce comité décide des actions prioritaires pour chacun des six projets structurants. «Tout le processus est réflexif, ajoute-t-il. Il ne s’agit pas de réaliser des actions pour réaliser des actions. Nous voulons toujours réfléchir à ce que nous faisons, à la façon dont nous le faisons, puis poser un regard critique. Nous voulons considérer les enjeux d’EDIA dans leur ensemble.»

Riches de notre diversité

Le plan Riches de notre diversité 2024-2029 de l’Université de Montréal s’inscrit dans la continuité de son premier plan en équité, diversité et inclusion, qui avait été élaboré pour la période 2020-2023. Les priorités et les engagements établis en 2019 dans l’énoncé de vision demeurent intacts. Car ce premier plan a porté ses fruits et, avec les progrès récents sur les campus de l’Université, un constat se dégage: nous sommes riches de notre diversité. «Notre nouveau plan d’action 2024-2029 reconnaît et valorise tout ce que nous gagnons, collectivement et individuellement, en adoptant les principes d’équité, de diversité et d’inclusion. Nos efforts soutenus concourent à faire de l’UdeM une université inclusive et exempte de racisme et de discrimination», conclut Jean-François Gaudreault-DesBiens.

Visitez le site umontreal.ca/diversite et découvrez les six projets structurants du nouveau plan d’action Riches de notre diversité 2024-2029.

À propos de l’appartenance

De manière plus classique, on entend parler des principes d’EDI comme d'éléments qui assurent un milieu de vie ouvert et exempt de discrimination. L’UdeM a bonifié l’acronyme par l’ajout d’un A pour appartenance. Qu’est-ce qui a motivé cet ajout? «La mise en œuvre des principes d’équité et d’inclusion vise à ce que l’expérience concrète des membres d’une communauté fasse en sorte qu’elles et ils se sentent acceptés, valorisés et, partant, pleinement parties prenantes de celle-ci, mentionne Jean-François Gaudreault-DesBiens. Le développement d’un sentiment subjectif d’appartenance à son égard représente en quelque sorte l’aboutissement d’une telle démarche, ce qui, en retour, favorise une mobilisation accrue autour de la mission de l’organisation, soit l’accompagnement de la société dans une perspective de bien commun pour l’UdeM.»