De nouveaux collectifs étudiants à l’UdeM
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Le 4 septembre 2024
L’UdeM lance ses premiers Cercles, des collectifs interdisciplinaires étudiants sur l’IA et l’environnement pour apporter des solutions concrètes à des défis de société.
L’Université de Montréal est en période de recrutement pour former les premiers Cercles de son histoire. Ces nouveaux collectifs interdisciplinaires s’adressent à des étudiantes et des étudiants engagés qui souhaiteraient approfondir leur réflexion sur des questions relatives à l’intelligence artificielle (IA) et à l’environnement en compagnie de leaders universitaires et de membres de la communauté de l’UdeM.
Au cours des sessions d’automne et d’hiver, les membres des Cercles se retrouveront pour échanger des idées et leurs connaissances en vue de proposer une solution concrète à un défi de société.
«Il s’agira d’une occasion d’apprentissage par l’action, en complément des programmes d’études», dit Juan Torres, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage et vice-recteur adjoint aux études de 1er cycle et à la formation continue. Le professeur fait partie de la petite équipe de conception et de lancement des Cercles, créés dans la foulée du plan stratégique de l’Université. «Puisque les étudiantes et les étudiants de tous les cycles et de toutes les disciplines sont invités à y participer, les Cercles s’avéreront aussi une formidable école de collaboration. Bon nombre de clubs existent déjà à l’UdeM; selon moi, les Cercles en sont l’amplification, une manière de miser sur ce qu’il y a de plus inspirant à l’UdeM», ajoute-t-il.
Êtes-vous du type Gaïa ou Vinci?
Les étudiantes et les étudiants désireux de s’inscrire aux Cercles seront libres de choisir leur thème de prédilection.
Dans le cercle Vinci, avec l’appui d’IVADO, on s’intéressera à l’intelligence artificielle et à la santé et à la mise en œuvre efficace et responsable de l’IA. Le projet à livrer pourrait prendre la forme d’une conférence grand public, d’une formation pour la population étudiante de l’UdeM, d’une grande activité de réseautage ou de la création de guides et d’outils.
Dans le cercle Gaïa, avec l’appui du Club étudiant pour Une seule santé et de l’Initiative Une seule santé, on se penchera sur la crise climatique et la transition écologique à travers la perspective des relations complexes entre les santés humaine, animale et environnementale. Le projet à livrer pourrait être éducatif et intergénérationnel: une bande dessinée originale, un kiosque dans des activités de découverte scientifique ou des ateliers pour les jeunes.
Katrina di Bacco poursuit des études de doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire. Elle est coprésidente du Club étudiant pour Une seule santé et sera responsable du cercle Gaïa cette année. «Ma participation au Club étudiant pour Une seule santé bonifie ma vision de ma discipline. En donnant des ateliers auprès de jeunes avec le Club, j’ai acquis certaines notions de pédagogie et je suis bien plus à l’aise de m’exprimer devant un public et de vulgariser ma recherche. J’ai bien hâte de voir qui s’intéressera à ce cercle et ce qu’on pourra faire ensemble. J’ai aussi hâte de collaborer avec des étudiants et étudiantes en arts, en sciences sociales et en musique», indique-t-elle.
La communauté de l’UdeM à sa portée
Les Cercles se veulent des lieux de socialisation et d’appartenance: on souhaite que les participants y nouent des amitiés et y vivent de bons moments. Les collectifs faciliteront aussi l’accès convivial à des leaders universitaires inspirants. «Les leaders pourront orienter et rassurer les étudiants et étudiantes, mais aussi transmettre leurs connaissances, mettre à leur disposition leurs réseaux et leurs ressources», explique Juan Torres.
À l’image des participants, les quatre professeurs de cette première édition des Cercles viendront de disciplines variées: Juliette Di Francesco de la Faculté de médecine vétérinaire, Hugo Tremblay de la Faculté de droit, Dalia Gesualdi-Fecteau de l’École de relations industrielles et Jean Noël Nikiema de l’École de santé publique. «Ce sont des professeurs d’action, qui remplissent bien leur fonction mobilisatrice à l'Université. Ils nous aideront à traverser cette première année et à peaufiner les Cercles pour les années à venir, qui verront les thèmes se multiplier», mentionne-t-il.
Reconnaître son pouvoir d’action
Pour Juan Torres, les Cercles vont accroître chez les participants le sentiment de confiance en leurs moyens de faire bouger les choses. «Souvent, on sous-estime sa capacité d’action. Je souhaite que les étudiantes et les étudiants prennent conscience de la force dégagée quand on se met ensemble pour créer une solution originale et utile», poursuit-il.
Katrina di Bacco, pour sa part, estime que les étudiantes et les étudiants n’ont rien à perdre à se joindre aux Cercles: «Il ne s’agit que de quelques heures par mois. Nous allons apprendre, rencontrer des gens et faire partie d’une petite communauté de personnes qui n’étudient peut-être pas dans le même domaine, mais qui se comprennent. Et de plus, nous livrerons un projet concret.»
Rencontrer de nouvelles personnes à l’UdeM, développer son réseau, ajouter une expérience à son CV, mais aussi mettre ses champs d’intérêt et sa matière grise au service du bien commun. «Il s’agit d’une activité non créditée, complètement libre. Nous sommes là pour soutenir l’engagement dans la société de notre communauté étudiante», conclut Juan Torres.
La conseillère aux innovations sociales et technosociales Geneviève Létourneau-Guillon sera la coordonnatrice qui assurera le bon fonctionnement des Cercles tout au long de l’année universitaire. Les détails et le formulaire d’inscription se trouvent au www.umontreal.ca/les-cercles/.
Une séance d’information aura lieu le 16 septembre à 11 h 30 à la salle B-4295 du pavillon 3200, rue Jean-Brillant.