L’UdeM crée une mineure en bioéthique

  • Forum
  • Le 31 janvier 2020

  • Mathieu-Robert Sauvé
La bioéthique s’intéresse aux enjeux éthiques de divers milieux qui ont un impact sur la société: le milieu clinique, la recherche avec les êtres humains, le développement des nouvelles technologies et les enjeux liés aux politiques de santé et de la santé des populations.

La bioéthique s’intéresse aux enjeux éthiques de divers milieux qui ont un impact sur la société: le milieu clinique, la recherche avec les êtres humains, le développement des nouvelles technologies et les enjeux liés aux politiques de santé et de la santé des populations.

Crédit : Getty

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La Commission des études de l’UdeM a approuvé la création d’une mineure et d’un microprogramme en bioéthique. Ces programmes devraient voir le jour à l’automne 2020.

L’Université de Montréal offrira l’automne prochain une mineure en bioéthique et un microprogramme sur le même thème. C’est l’École de santé publique de l’UdeM (ESPUM), en collaboration avec les facultés des arts et des sciences, de droit, des sciences infirmières et de l’éducation permanente, qui a travaillé à la création de ces nouveaux programmes. Les membres de la Commission des études ont donné leur aval à ces projets à leur réunion du 27 janvier.

Un peu partout en Occident, on voit se multiplier les centres de recherche et les programmes universitaires en bioéthique. À l’Université de Montréal, cette discipline est enseignée aux cycles supérieurs depuis plus de 25 ans. Mais à l’exception de l’Université de Toronto, peu d’établissements universitaires canadiens proposent des programmes de bioéthique au premier cycle. «La bioéthique, peut-on lire dans le document de présentation, s’intéresse aux enjeux éthiques de divers milieux qui ont un impact sur la société: le milieu clinique, la recherche avec les êtres humains, le développement des nouvelles technologies et les enjeux liés aux politiques de santé et de la santé des populations.»

En raison de sa «maturité croissante en tant que domaine d’études et de pratique interdisciplinaire, la bioéthique est prête pour une formation ciblée au premier cycle et l’ESPUM est bien placée pour l’ajouter à sa formation», font valoir les responsables de la mineure, qui compte 30 crédits, et du microprogramme de 15 crédits.

«L’objectif n’est pas de former des bioéthiciens au premier cycle, mais d’amorcer une réflexion sur la question», a dit la vice-rectrice adjointe aux études de 1er cycle et à la formation continue, Sylvie Normandeau, aux membres de la Commission des études. Pour devenir bioéthicien, l’étudiant devra poursuivre sa formation aux cycles supérieurs.

Les responsables à l’ESPUM des nouveaux programmes d’études ont consulté leurs collègues de plusieurs autres unités pour valider l’offre de cours. La grande majorité des cours proviennent de la Faculté des arts et des sciences et de la Faculté de l’éducation permanente. «La bioéthique est en soi un domaine fondamentalement interdisciplinaire, tant dans son contenu que dans sa pratique, et les programmes proposés le reflètent dans leur structure», mentionnent-ils.

Administrés par l’ESPUM, la mineure et le microprogramme en bioéthique seront ouverts aux étudiants et étudiantes de tous les domaines disciplinaires.