Pour en savoir plus sur l’investissement responsable à l’UdeM

Crédit : Amélie Philibert

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Un nouveau site présente l’approche de l’Université en matière de placements pour lutter contre les changements climatiques.

L’Université de Montréal intègre depuis plusieurs années les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la gestion de ses placements.  En 2021 elle s’est engagée à réduire l’empreinte carbone de son portefeuille d’actions.  Le poids de l’Université n’est pas négligeable en la matière : son régime de retraite, qui est indépendant et administré par un comité fiduciaire, représente une valeur de quelque 5 G$ et son fonds de dotation, qui contient les sommes obtenues par la philanthropie, vaut environ 410 M$.

Ces deux fonds se sont récemment donné une même cible, soit une diminution de l’intensité carbone moyenne pondérée de leur portefeuille d’actions cotées en Bourse de 35% d’ici 2030. Une cible d’étape de 20% a été déterminée pour l’année 2025. L’UdeM s’inscrit ainsi dans un mouvement mondial de décarbonisation des grands portefeuilles de placements, tout en honorant la Charte des universités canadiennes pour des placements écoresponsables à l’heure des changements climatiques, qu’elle a signée en juin 2020 avec 14 autres universités. Les signataires s’engageaient alors, entre autres mesures, à calculer les émissions associées à leurs investissements, établir des cibles de réduction et en faire la divulgation.

D’autres engagements en matière d’investissement responsable ont été pris dans les dernières années par le comité de retraite du Régime de retraite de l’Université de Montréal et par la direction de l’Université pour le Fonds de dotation. Un nouveau site, l’investissement responsable, en dresse le portrait. On y trouve notamment un rapport détaillé sur l’implantation de la politique d’investissement responsable au fonds de dotation.

Parallèlement à ses engagements financiers, l’Université est active sur plusieurs autres fronts. Elle a adopté en avril dernier sa première stratégie de développement durable. Elle vise la carboneutralité de ses activités en 2040. Et elle promet de soutenir la réalisation des objectifs qui seront fixés par la COP26, comme l’ont fait ses partenaires de l’Alliance U7+, qui réunit plus de 45 établissements universitaires des pays du G7 et d’autres pays du monde.