Le TUM revisite «Les belles-sœurs», de Michel Tremblay

Adunni Garber (neurosciences), Gabryelle Caron (psychoéducation), Laetitia Gosselin (études cinématographiques), Soline Godeau (affaires publiques et internationales), Maëlle Cabalero-Cléroux (écriture de scénario et création littéraire), Julie Dandrimont (neurosciences cognitives), Mila Derosiaux (médecine) et Solenne Gariépy (sciences de la communication)

Adunni Garber (neurosciences), Gabryelle Caron (psychoéducation), Laetitia Gosselin (études cinématographiques), Soline Godeau (affaires publiques et internationales), Maëlle Cabalero-Cléroux (écriture de scénario et création littéraire), Julie Dandrimont (neurosciences cognitives), Mila Derosiaux (médecine) et Solenne Gariépy (sciences de la communication)

Crédit : Laurent Quet

En 5 secondes

La troupe Théâtre Université de Montréal propose une adaptation des «Belles-sœurs», de Michel Tremblay, œuvre phare de la dramaturgie québécoise, à l’occasion de la Francofête.

Avec Les belles-sœurs, la troupe Théâtre Université de Montréal (TUM) met de l’avant une œuvre majeure qui aborde les thèmes de la solidarité, de la désillusion, mais surtout de la condition féminine.

Pour le metteur en scène Émanuel Frappier, «le texte des Belles-sœurs, qui donne la parole aux femmes, est toujours d’actualité et criant de vérité. En le transposant dans un Montréal contemporain, on donne une deuxième vie, ou plutôt une millième vie, à ce texte qui a autrefois fait évoluer toute une société. Les belles-sœurs, ce sont huit jeunes comédiennes remplies de talent qui nous prouvent que, en embrassant les différences des autres, on peut accomplir de grandes choses».

Issues de divers horizons disciplinaires, les interprètes sont Maëlle Cabalero-Cléroux (écriture de scénario et création littéraire), Gabryelle Caron (psychoéducation), Julie Dandrimont (neurosciences cognitives), Mila Derosiaux (médecine), Solenne Gariépy (sciences de la communication), Adunni Garber (neurosciences), Soline Godeau (affaires publiques et internationales) et Laetitia Gosselin (études cinématographiques).

Synopsis

Huit femmes ordinaires de l'est de Montréal se réunissent pour un marathon de collage d'un million de timbres-primes. C'est dans la cuisine de la gagnante que se rencontrent et se confrontent sa famille et ses voisines, et bien vite la fête tourne au drame. Dans des tableaux exubérants et tragicomiques, elles font entendre leurs misères, leurs espérances, leur aliénation, leurs frustrations et leurs calomnies dans un délire amer…

À propos de l’auteur

Né en 1942, Michel Tremblay grandit dans un appartement de Montréal où s'entassent plusieurs familles. Ses origines modestes marqueront d'ailleurs ses œuvres, souvent campées au cœur de la classe ouvrière où misères sociale et morale se côtoient. En 1964, il participe au Concours des jeunes auteurs de Radio-Canada, avec une pièce de théâtre intitulée Le train, et remporte le premier prix. C'est à peine un an plus tard qu'il écrit l'une de ses œuvres majeures, Les belles-sœurs, dont le succès perdure. La pièce est jouée pour la première fois en 1968 au Théâtre du rideau vert. Depuis, elle a été interprétée en plus de 30 langues.

Michel Tremblay est l'auteur d'un nombre considérable de pièces de théâtre, de romans et d'adaptations d'œuvres d'auteurs et de dramaturges étrangers. Ses univers sont peuplés de femmes, tantôt caractérielles et imparfaites, tantôt fragiles et attachantes, qu'il peint avec réalisme et humour. Vivant les difficultés du quotidien, ses personnages au dialecte coloré ont d'ailleurs contribué à introduire dans la dramaturgie et la littérature d'alors un niveau de langue boudé des artistes: le joual.

À propos du metteur en scène

Diplômé en interprétation de l'École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2017, Émanuel Frappier a toujours eu envie de monter ses propres projets. Depuis la fin de ses études, il a participé à plusieurs spectacles de création jeune public, dont Scriptarium 2019, Le diable est dans les détails, Hégémonie d'un sexe perdu et Top net. Il s'intéresse aussi beaucoup à l'écriture. Son premier texte, Numéro 3, est présenté dans le cadre du Festival St-Ambroise Fringe de Montréal en 2017 et sera en nomination dans la catégorie Meilleure production francophone. Comme metteur en scène, il redécouvre l'œuvre 2 h 14, de David Paquet, et met en lecture le texte Comme un poison dans l'aube, de Laurie Léveillé. À l'UdeM, il a mis en scène Réunification des deux Corées en 2021.

La pièce Les belles-sœurs est sa deuxième mise en scène pour le TUM.

Les représentations

Parce que le théâtre universitaire symbolise le dynamisme des étudiantes et étudiants et de la vie sur le campus, les Activités culturelles des Services à la vie étudiante sont fières de présenter, avec Les belles-sœurs, la seconde production de la saison 2021-2022 de Théâtre Université de Montréal, qui permet à une vingtaine de membres de la communauté étudiante de vivre une expérience théâtrale sous la direction de metteuses et metteurs en scène professionnels. La pièce est présentée au Centre d’essai du 17 au 19 mars à l’occasion de la Francofête.

Aide-mémoire

Quand?

Les 17, 18 et 19 mars à 20 h.

Où?

Au Centre d’essai (local B-6420) du pavillon J.-A.-DeSève,

2332, boulevard Édouard-Montpetit.

Combien?

Les billets, au coût de 10 $,  sont vendus à l'entrée de la salle dès 19 h 15 le soir du spectacle. L’inscription en ligne est obligatoire pour acheter ses billets.