La reconnaissance des acquis expérientiels fait du chemin à l’UdeM

Crédit : Faculté de l'éducation permanente

En 5 secondes

La politique de reconnaissance des acquis expérientiels de l’UdeM célèbre ses deux années d’existence. Coup d’œil sur le chemin parcouru depuis son lancement.

La politique de reconnaissance des acquis expérientiels (RAE) de l’Université de Montréal célébrait il y a quelques semaines ses deux ans d’existence. Mise en place dans une volonté d’encourager les facultés et écoles à adopter des pratiques en matière de reconnaissance des acquis expérientiels dans leurs programmes, elle permet à l’Université de s’adapter au visage changeant de la communauté étudiante et de faire une place toute particulière aux personnes aux parcours atypiques. Cette nouvelle façon de reconnaître les acquis s’inscrit dans les grandes orientations du plan stratégique institutionnel en tenant davantage compte de la diversité des parcours et des expériences à tous les échelons de l’Université.

Trois questions à Jean-Pierre Lefebvre, conseiller principal à la reconnaissance des acquis expérientiels.

Vous êtes depuis deux ans conseiller principal à la reconnaissance des acquis expérientiels au Bureau du registraire. L’heure est donc aux bilans! Comment résumeriez-vous ces deux dernières années?

Je dirais que ces deux dernières années ont été placées sous le signe de la gestion du changement! Vous savez, pour plusieurs, la reconnaissance des acquis expérientiels est un changement de paradigme important. Bien que les compétences relatives aux études et aux expériences professionnelles soient complémentaires, elles peuvent sembler difficiles à réconcilier dans la gestion des programmes. Et je le comprends!

J’ai donc investi beaucoup de mon temps à promouvoir la pratique et à expliquer en détail le processus menant à la reconnaissance d’acquis afin que mes partenaires comprennent bien la rigueur qui le sous-tend, qu’ils y adhèrent et qu’ils arrivent à croire en la valeur de la conversion d’une compétence expérientielle en crédits universitaires.

C’est une longue route, mais je suis très heureux des résultats et des multiples partenariats que nous sommes parvenus à établir avec les programmes un peu partout sur nos campus en si peu de temps.

Quels projets vous attendent au cours de la prochaine année?

Même si la reconnaissance des acquis expérientiels est une pratique de plus en plus répandue dans les établissements d’enseignement supérieur à travers le pays et ailleurs dans le monde, et bien que les chercheuses et chercheurs dans le domaine voient une forte corrélation entre cette approche et la persévérance ou la réussite scolaire, nous disposons encore de peu de données à l’UdeM pour étayer notre argumentaire à ce chapitre. C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec une équipe de la Faculté des sciences de l’éducation afin de concevoir des indicateurs qui nous permettront bientôt de mieux jauger l’effet positif de la pratique de la RAE sur les parcours étudiants et de prendre la pleine mesure des avantages de cette nouvelle approche pour notre établissement.

C’est très excitant de pouvoir prendre part à cet exercice et de contribuer, ne serait-ce qu’humblement, à l’enrichissement des connaissances relativement à une pratique en laquelle je crois fermement.

Quel est votre objectif principal pour les mois à venir?

Mon but ultime est de parvenir à faire en sorte qu’un maximum d’étudiantes et d’étudiants munis d’un bagage expérientiel puisse bénéficier de la reconnaissance des acquis dans notre université. Mais pour ce faire, nous devons établir encore plus de partenariats avec les unités et leurs programmes. Le travail en équipe est essentiel!

Nous avons pour le moment 47 programmes ouverts à la RAE, notre objectif est de doubler ce chiffre d’ici deux ans. Je crois que c’est un objectif réaliste. Les responsables de programme qui travaillent avec nous sont emballés par leur expérience. Notre processus est simple et efficace, nos partenaires saluent la rigueur de nos outils d’évaluation ainsi que la souplesse de notre mode de fonctionnement afin de nous adapter à leur réalité. Et par-dessus tout, ils constatent que la RAE leur offre la possibilité d’accueillir une nouvelle population étudiante motivée et expérimentée qui dynamise les échanges et enrichit l’ensemble de l’expérience universitaire.

Maintenant il suffit de désigner plus de programmes qui se prêtent à la pratique de la RAE et de répandre la bonne nouvelle!

En savoir plus

Vous avez envie d’en savoir davantage sur le processus de reconnaissance des acquis expérientiels? Consultez les informations sur le site Web du Bureau du registraire ou écrivez à l’équipe de la RAE à l’adresse suivante: reconnaissancedesacquis(at)umontreal.ca.

Ce qu’on dit de la RAE dans la communauté étudiante

Découvrez comment les étudiantes et étudiants qui font appel à la reconnaissance des acquis parlent de leur expérience.

Reconnaissance des acquis expérientiels, FEP (UdeM)
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