Seul établissement francophone à être agréé par le CEPH, l’École de santé publique de l’Université de Montréal voit son agrément renouvelé pour un cycle de sept ans

Programmes d’enseignement de très grande qualité, corps professoral hautement qualifié et diversifié, environnement d’études stimulant, recherche à la fine pointe des connaissances: ce sont autant de critères auxquels devait répondre l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) pour obtenir le renouvellement de son agrément par le Council on Education for Public Health (CEPH). En juillet 2017, l’ESPUM était devenue le premier et unique établissement francophone agréé par le CEPH, organisme américain indépendant responsable de l’agrément des écoles et des programmes de santé publique dans le monde. Le 2 décembre dernier, le conseil a renouvelé cet agrément pour un cycle de sept ans, la durée maximale possible.

Une reconnaissance internationale

«La communauté de l’ESPUM est très fière de cette reconnaissance, qui traduit l’excellence du travail accompli depuis 2013 pour créer une école à l’avant-garde de la santé publique», dit Carl-Ardy Dubois, doyen de l’école. Cette fierté est pleinement justifiée: parmi les 66 agréments décernés par l’organisme nord-américain figurent des établissements de renom tels que la Harvard T. H. Chan School of Public Health, la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health et la Yale School of Public Health. L’ESPUM reste, à ce jour, le seul établissement francophone à bénéficier de cette reconnaissance prestigieuse et se classe ainsi parmi les meilleurs dans le monde en matière d’enseignement et de recherche dans des domaines phares de la santé publique comme la santé environnementale, l’épidémiologie, la bioéthique, la santé mondiale, la promotion de la santé et la gestion des services de santé. Cette excellence se reflète d’ailleurs tant sur la forte attractivité exercée par les programmes de l’école que sur les taux de placement très élevés de ses personnes diplômées.

Le doyen ajoute que cet exercice d’agrément auquel a contribué l’ensemble de la communauté de l’école n’est pas une fin en soi, mais plutôt un tremplin pour l’amélioration continue. L’exercice aura été ainsi fort utile pour désigner les investissements complémentaires qui doivent être effectués par l’établissement pour poursuivre sa consolidation et sa transformation.

Des atouts pour les communautés étudiante et diplômée et la société dans son ensemble

En offrant la garantie d’un enseignement répondant aux plus hauts standards du milieu universitaire, l’agrément du CEPH contribuera non seulement à renforcer l’attractivité des programmes de l’ESPUM, mais aussi à assurer aux personnes diplômées une reconnaissance accrue de leurs compétences tant ici qu’à l’étranger.

Cette reconnaissance confirme également l’utilité sociale de l’école et son rôle dans la résolution des grands problèmes de santé et l’amélioration de la santé globale des populations. Le doyen souligne, en ce sens, que l’ambition de l’école est d’aller au-delà d’un rôle de préparation des étudiants et étudiantes au monde du travail pour se situer elle-même au cœur des initiatives qui doivent apporter des réponses aux grands enjeux sociétaux: développement de systèmes de santé durables, réduction des inégalités en santé, lutte contre les changements climatiques, préservation des écosystèmes.