L'implication, diplôme en poche

En 5 secondes

Plusieurs personnes diplômées de l’UdeM ont appuyé différentes causes sociales et environnementales durant leurs études et leur engagement se poursuit depuis. Voici cinq témoignages.

Ando Andrianady
Directeur général du Centre d'action bénévole du Bas-Richelieu
Baccalauréat en études internationales globales, 2016

Je crois que mon sens de l'engagement est inné. C'est dans mon ADN, si je peux le dire ainsi. J'ai toujours été sensible aux autres, cela remonte à mon enfance. Je suis également engagé dans des causes humanitaires depuis mon adolescence, à Madagascar, au sein d'une association nommée Léo Club. Nous venions en aide aux jeunes les plus démunis de la capitale. Mon aventure s'est poursuivie à l'Université de Montréal ainsi qu'après mes études.

L'engagement a changé significativement ma vie, car il a défini mon choix de carrière. Les projets jeunesse ou sociocommunautaires auxquels j’ai pris part, que ce soit mon passage à l'Action humanitaire et communautaire de l'UdeM, ma participation au Forum social mondial à Tunis en 2015 ou mon stage humanitaire au Nicaragua, ont précisé ce que je voulais réellement faire dans la vie. Je veux aider les gens et bâtir une société meilleure à travers divers projets communautaires.

 

Sandrine Cabana-Degani
Directrice générale de Piétons Québec
Baccalauréat en études internationales, orientation Science politique, 2012
Certificat en gestion de projets, 2014

Depuis que je suis toute petite, je fréquente les organismes locaux de ma communauté. En grandissant, être engagée a fait partie de toutes les étapes de ma vie, que ce soit à l’école primaire, au secondaire, à l’Université de Montréal ou par la suite dans le cadre de mon emploi.

J’ai eu l’occasion de rencontrer une multitude de personnes inspirantes qui m’ont fait réfléchir et m’ont amenée ailleurs, que ce soit dans le groupe Oxfam à l’UdeM ou à l’Action humanitaire et communautaire [AHC]. 

Chaque occasion d’engagement en a entraîné une suivante. Mon expérience à l’AHC m’a permis de décrocher un emploi étudiant. J’ai aussi appris de nombreuses choses sur moi-même, acquis des compétences qui m’ont ensuite orientée vers l’emploi que je souhaitais à la sortie de l’Université.

Maintenant, je peux continuer à participer à la transformation de la société à mon échelle, une valeur qui m’est particulièrement chère. 

 

Carminda Mac Lorin
Directrice générale de Katalizo
Doctorat en sciences humaines appliquées, 2020
Maîtrise en ethnomusicologie, 2007
Baccalauréat en philosophie et anthropologie, 2004

L’engagement a façonné ma vie. Je suis née dans une famille où l’on m'a toujours écoutée, respectée et encouragée à réaliser mes rêves. Je considère que c'est un privilège qui mène vers une responsabilité. C'est aussi ce qu'on m'a inculqué depuis mon plus jeune âge.

J’ai toujours souhaité partager ce privilège. Je suis une femme métissée qui a eu de nombreuses occasions d’avancer dans la vie et il me semble que cela devrait être la norme. D’où mon engagement qui est soutenu à travers mes actions.

J’ai fondé Katalizo, une organisation dont je suis maintenant la directrice générale, qui fait la promotion de l'éducation à la citoyenneté mondiale et de l'engagement citoyen. Nos activités visent à établir des rapprochements transnationaux et intergénérationnels dans une perspective de coapprentissage. Nous avons de multiples projets autant sur la scène locale qu'à l’échelle internationale. Par exemple, le projet ParrAîné.e.s permet de réaliser un jumelage intergénérationnel pour favoriser la littératie numérique chez les personnes âgées.

 

Elsa Mondésir Villefort
Directrice générale de Citoyenneté jeunesse
Baccalauréat en études internationales, 2016

Pendant mes études universitaires, j’étais timide, j'avais de la difficulté à faire ma place et à trouver des personnes qui me ressemblent. Heureusement, j'ai eu la chance de travailler à l'Action humanitaire et communautaire de l'Université de Montréal. L'engagement m'a permis de me trouver.

Je me suis liée avec des gens vraiment intéressés par différentes causes sociales. Cela m’a donné confiance en moi, j’ai compris que je pouvais acquérir des compétences et créer de superbes projets.

Grâce à cet engagement, j'ai pu devenir stagiaire au Forum social mondial tenu à Montréal en 2016. Cet évènement m'a ouvert des portes incroyables sur le plan professionnel. Je n’aurais pas le poste que j’ai aujourd’hui si je n’étais pas passée par cette belle école.

 

Élysa Vaillancourt
Chargée de projet au Secrétariat international de l’eau
Maîtrise en études internationales, 2020

Avant d'entamer mes études à HEC Montréal et à l'Université de Montréal, j'ai eu la chance d’aller en Tanzanie, où une famille m’a accueillie pendant un peu plus d'un mois. Pendant ce voyage, j'ai pu voir de mes propres yeux la manière dont les changements climatiques touchaient de manière disproportionnée les pays les plus vulnérables qui, de plus, ont le moins contribué aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. 

Au Canada, la majorité d’entre nous a la chance d'avoir de l'eau potable, de grands espaces verts et de respirer un air non pollué. Et pourtant, nous sommes parmi les plus grands pollueurs au monde par habitant. Les pays d’Afrique, peuplés par des millions de personnes, ne sont responsables que d’environ 2,7 % des émissions de CO2 enregistrées depuis 1751. Cette injustice me touche profondément. Le Canada doit intensifier ses actions et prendre une plus grande part de responsabilité. C’est pour cette raison que j’ai choisi cette orientation professionnelle et que je suis aujourd’hui chargée de projet au Secrétariat international de l’eau.