Première école d’été sur l’IA responsable et les droits de la personne Mila-UdeM

Les participantes et participants de la première école d’été sur l’intelligence artificielle responsable et les droits de la personne

Les participantes et participants de la première école d’été sur l’intelligence artificielle responsable et les droits de la personne

Crédit : Mila

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La première école d’été sur l’IA responsable et les droits de la personne organisée par Mila et l’Université de Montréal a rassemblé une quarantaine de participantes et participants de 20 pays.

Une quarantaine de personnes de 20 pays se sont réunies au début du mois de juin à Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle à Montréal, afin d’assister à la toute première école d’été sur l’intelligence artificielle (IA) responsable et les droits humains.

Au cours de cette activité d’une semaine, les 39 participantes et participants ont rencontré des spécialistes de plusieurs disciplines et exploré comment concevoir et implanter des systèmes d’IA de manière responsable à travers des thèmes tels que la responsabilité, la transparence, l’éthique, le droit et la gouvernance. Ils ont également pris part à des ateliers de développement des compétences et conçu des projets d’IA responsable basés sur des scénarios réels.

Catherine Régis, chercheuse à Mila, professeure titulaire de droit à l’Université de Montréal et directrice scientifique de l’école d’été, y a vu un moyen de mieux intégrer les concepts et les principes des droits de la personne dans la conversation sur l’intelligence artificielle responsable aux échelles nationale et internationale.

«Voir des gens du monde entier et de divers horizons comme l’informatique, le droit et l’éthique se réunir autour d’un programme commun sur l’IA responsable et les droits de la personne a été très stimulant», a-t-elle résumé.

Benjamin Prud’homme, directeur de l’équipe IA pour l’humanité de Mila, a expliqué que l’école d’été est une bonne occasion de construire des ponts entre les disciplines et de contribuer à la discussion mondiale sur l’IA responsable.

«Nous sommes à un moment exceptionnel de la discussion sur le développement et l’implantation de l’intelligence artificielle, alors que presque tous les pays du monde, aux échelons local, national et international, s’interrogent sur la manière d’aborder les occasions et les risques de l’IA», a-t-il déclaré.

Source: Mila.