Projet Campus vivant: souffle de vie sur le campus de la montagne

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Le projet Campus vivant, issu du plan stratégique lancé en 2021, veut stimuler la vie sociale et culturelle à l’UdeM.

Le projet Campus vivant est né de cette réelle envie, encore plus prononcée depuis le retour en présentiel sur les campus, d’activer les leviers qui rendent les lieux de l’Université de Montréal plus conviviaux et surprenants. «Un campus, c’est bien plus qu’un endroit où l’on assiste à des cours pour rentrer chez soi après», dit Dominic Arsenault, professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de la Faculté des arts et des sciences et membre de la cellule de bâtisseuses et de bâtisseurs chargée de mener à bien les initiatives de Campus vivant.

Parrainé par le Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques, Campus vivant est l’un des quatre grands projets fédérateurs lancés à l’automne pour contribuer à la réalisation du plan stratégique de l’UdeM. L’équipe en place compte des représentants et représentantes de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM et de l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté de l’éducation permanente, du CEPSUM, de l’Unité du développement durable, du corps enseignant et du personnel de soutien.

«J’ai levé la main pour faire partie de la cellule Campus vivant: c’est un projet qui rejoint vraiment mes valeurs, indique Chloée Ferland-Dufresne, responsable des activités culturelles des Services à la vie étudiante. Un campus vivant promet des expériences inédites, festives, intellectuelles, sensorielles et physiques. C’est un campus qui rime avec la découverte, la culture, la rencontre, même la contemplation. À mon avis, le projet Campus vivant avivera une vie déjà foisonnante à l’UdeM. Campus vivant, c’est aussi de reconnaître la valeur de ce foisonnement.»

Pour Campus vivant, Dominic Arsenault s’intéresse particulièrement aux initiatives qui encouragent l’expression artistique. «Comme étudiant de maîtrise et de doctorat, puis comme professeur depuis 2011, j’ai constaté qu’on est une grande université, mais qu'on manque d’espace pour mettre en valeur les œuvres des communautés étudiante et enseignante», croit-il. Chloée Ferland-Dufresne, dont la carrière à l’Université s’étend sur une vingtaine d’années, rejoint Dominic Arsenault dans ses propos: «Ce ne sont pas les contenus créatifs qui manquent à l’Université. Ce qu’il faut instaurer, ce sont des lieux stratégiques dans des aires de grande circulation pour toucher les gens.» 

Pour travailler, la cellule emprunte une stratégie sortie tout droit des pages du plan stratégique: fédérer les énergies. «C’est extrêmement stimulant d’être membre de la cellule Campus vivant, c’est comme si toutes les pièces du casse-tête étaient rassemblées, explique Chloée Ferland-Dufresne. Notre point de départ, ce sont les ateliers d’idéation et de coconstruction de la dernière année. Le vice-rectorat fait preuve de flexibilité pour accueillir les idées et faire participer des personnes-ressources.» Dominic Arsenault ajoute que, «pour chaque initiative, nous évaluons les efforts à déployer et gardons en tête tous les campus».

Le premier jalon: un festival d’hiver

Du 23 au 28 janvier 2023, Campus vivant présentera sa première initiative: le Fest’hiver, une semaine d’activités festives aux quatre coins du campus de la montagne et qui seront même ouvertes au grand public.

Le Fest’hiver sera l’occasion de partir à la rencontre de camarades de classe et de collègues avec l’une ou l’autre des activités au programme. L’occasion de découvrir les talents du campus principal avec un concert de musique ou une exposition photos dans le tunnel de la rampe, de s’activer sur la montagne avec une balade guidée en raquettes, de savourer un chocolat chaud sur la place Publique, de se réconcilier avec la saison froide à la conférence d’ouverture thématique ou de se laisser transporter par la magie du grand écran au Ciné-campus… 

«On s’est dit: organisons un festival d’hiver pour mettre la machine en marche et établir des partenariats avec les services. Vivons les défis d’un évènement étendu à différents pavillons avec différents types d’activités et essayons de mettre en place des initiatives qui pourront se décliner dans l’avenir», conclut Dominic Arsenault.

Pour suivre les avancées du projet Campus vivant et se joindre à la cellule, rendez-vous sur la page umontreal.ca/demain. La programmation du Fest’hiver sera dévoilée dès la rentrée 2023.