Un don important de la Fondation Rossy à la Clinique juridique

Josée Aspinall, directrice de la Clinique juridique de l’UdeM; Karl Beauchamp, mari de Stephanie Rossy Beauchamp; Stephanie Rossy Beauchamp, de la Fondation Rossy; France Houle, doyenne de la Faculté de droit; et Daniel Jutras, recteur de l'Université de Montréal

Josée Aspinall, directrice de la Clinique juridique de l’UdeM; Karl Beauchamp, mari de Stephanie Rossy Beauchamp; Stephanie Rossy Beauchamp, de la Fondation Rossy; France Houle, doyenne de la Faculté de droit; et Daniel Jutras, recteur de l'Université de Montréal

En 5 secondes

Le don de la Fondation Rossy permettra à la Clinique juridique de l'UdeM d'élargir son équipe, offrant ainsi à de nombreuses personnes la possibilité d'obtenir des conseils juridiques.

Initialement composé de 6 étudiantes et étudiants en troisième année de droit, le service-conseil de la Clinique juridique de l’Université de Montréal sera bonifié par l’arrivée de 10 personnes cette année grâce à un don important de la Fondation Rossy. Ces recrues pourront fournir gratuitement des avis juridiques, incluant des recommandations stratégiques quant aux problèmes juridiques vécus par la clientèle, dans plusieurs branches du droit. Ainsi, ce sont plus de 80 dossiers qui pourront être traités – soit près de trois fois plus que l’an dernier –, ce qui va permettre à des dizaines de gens d’avoir accès à des conseils juridiques alors qu’ils ne sont pas admissibles aux services de l’Aide juridique ou qu’ils ne peuvent payer les services d’un cabinet privé.

Cet appui philanthropique permet également l’embauche d’une adjointe juridique et d’une coordonnatrice de projet à temps plein en plus d’avocats ou de notaires superviseurs pour l’encadrement obligatoire des étudiants et étudiantes. Il s’agit donc d’un pas de géant vers un accès égalitaire à la justice, comme le souligne la doyenne de la Faculté de droit de l’UdeM, France Houle: «Je tiens à remercier chaleureusement la Fondation Rossy pour sa générosité. Grâce à son don, nous pourrons outiller un plus grand nombre de personnes pour qu’elles trouvent, avec notre aide, des solutions à leurs difficultés d’ordre juridique. Du même souffle, ce don permettra à l’équipe de la Clinique juridique d’apprendre à nos étudiantes et étudiants à accompagner des individus vulnérables avec empathie et compétence. Ces actions menées en faveur de l’accès au droit et à la justice ne pourraient être aussi efficaces sans le soutien de la Fondation.»

Parmi les autres possibilités qui se présentent à la Clinique à la suite du geste de générosité de la Fondation Rossy, mentionnons l’acquisition d’un logiciel de tenue et d'archivage de dossiers, qui permet de se rapprocher encore plus du service offert dans un cabinet professionnel.

Un lieu d’apprentissage novateur et engagé dans la communauté

Marie Duchaine-Brunet, diplômée en droit de l'Université de Montréal

Marie Duchaine-Brunet, diplômée en droit de l'Université de Montréal

Crédit : Courtoisie

Bénéfique pour la population, la Clinique juridique de l’Université de Montréal l’est aussi pour la communauté étudiante. Elle confère des crédits par l’acquisition d’habiletés liées au savoir-faire et au savoir-être, ainsi que par la prise en considération du contexte social de la cliente ou du client dans la pratique du droit, comme l’expriment deux diplômés de la promotion 2023:

«En participant aux activités de la Clinique juridique, j'ai pu acquérir et développer plusieurs compétences essentielles à ma future carrière en droit. Parmi celles-ci, je crois que les plus importantes sont l’écoute active, le travail d’équipe, la gestion du temps et la communication juridique. Ces aptitudes ont été grandement perfectionnées en traitant des dossiers réels. J'ai appris à évaluer les faits, à cerner les problématiques juridiques et à élaborer des stratégies solides pour étayer mes arguments. Mon aisance dans la communication s'est aussi nettement améliorée grâce aux interactions fréquentes avec les clients et les avocats. Je me sens à présent beaucoup plus confiante pour exposer de manière convaincante mes arguments, que ce soit à l'oral ou à l'écrit», a témoigné Marie Duchaine-Brunet.

Vincent Leduc, diplômé de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

Vincent Leduc, diplômé de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

Crédit : Courtoisie

«La Clinique juridique nous permet de mettre en pratique les connaissances théoriques apprises en classe tout en développant nos réflexes juridiques, ce qui nous outille pour la profession d’avocat. L’apprentissage encadré qu’elle propose construit notre confiance en nos habiletés; un superviseur est toujours là pour nous guider au besoin. La Clinique juridique contribue à l’accès à la justice, puisque, contrairement aux cas pratiques en classe, les dossiers qu’on a sont de vrais dossiers. En les prenant en charge, on a le sentiment d’avoir une réelle influence dans la vie des gens. Ma participation m’a permis d’avoir un véritable avant-goût de la pratique du droit», a raconté Vincent Leduc.

Une offre de service élargie depuis la loi 29

Bien qu’elle existe depuis plus de 50 ans (fondée en 1972) et qu’elle fasse partie du programme pédagogique de la Faculté de droit depuis l’année suivant son ouverture, ce n’est que récemment, en 2022, qu’un volet conseil a été greffé aux services de la Clinique juridique de l’UdeM, à la suite de l’adoption de la Loi visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité de la justice, notamment pour répondre à des conséquences de la pandémie de la COVID-19 (loi 29). Auparavant, la Clinique avait pour unique mission de transmettre de l’information juridique, un peu à la manière d’un site Internet. Elle fonctionne maintenant comme un petit cabinet sur le campus de la montagne, où il est possible de prodiguer des conseils et de formuler des recommandations personnalisées, en plus d’offrir une prise en charge de certaines étapes qui suivent. Cela exclut toutefois la représentation devant un tribunal.

«Faire partie de la solution pour un meilleur accès à la justice est pour la Fondation Rossy d'une grande valeur. On croit fermement qu'une éducation de qualité supérieure est la clé d'un avenir plus juste et équitable. Accorder des ressources à des gens présentant des besoins juridiques, mais n'ayant pas la capacité d'en payer le prix, c'est leur offrir la chance d’être pleinement avisés de leurs droits et obligations et d’être en mesure de prendre des décisions éclairées. Une aide qui leur sera assurément salvatrice», a dit Karl Beauchamp (LL. B. 1991), mari de Stephanie Rossy Beauchamp, de la Fondation Rossy.

  • Daniel Jutras, recteur de l'Université de Montréal

    Daniel Jutras, recteur de l'Université de Montréal

    Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal
  • Karl Beauchamp, mari de Stephanie Rossy Beauchamp

    Karl Beauchamp, mari de Stephanie Rossy Beauchamp

    Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal
  • France Houle, doyenne de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

    France Houle, doyenne de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

    Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal
  • Clinique juridique de la Faculté de droit de l'Université de Montréal

    Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

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