Les Cercles: pour avancer rondement
- UdeMNouvelles
Le 13 mai 2025
- Anne-Marie Campbell
Les Cercles, ces nouveaux collectifs étudiants interdisciplinaires soutenus par l’UdeM, tirent un bilan très positif de leur première année d’existence.
L’initiative a rempli sa mission première: proposer à l’ensemble de la communauté étudiante de l’Université de Montréal des clubs interdisciplinaires et intercycles qui permettent de tisser des liens et bonifient le parcours universitaire. Avec 180 inscriptions à l’automne dernier, les Cercles ont permis aux participants et participantes de livrer, à temps pour la fin de l’année scolaire, trois projets de grande valeur.
L’année pilote des Cercles a été riche en réalisations et en apprentissages. «Au moment de concevoir ces collectifs, il fallait imaginer le bon dosage entre les moments de rencontre et d’échange, l’élaboration des projets et leur livraison. Il fallait aussi penser à la façon dont nous pourrions soutenir les étudiantes et les étudiants en encourageant leur autonomie de pensée et d’action, explique Geneviève Létourneau-Guillon, coordonnatrice des Cercles, au cœur du programme. Nous avons appris beaucoup de choses sur ce qui motive l’engagement. Je pense par exemple aux fins de semaine de retraite urbaine, qui ont été des moments clés pour faire avancer les projets et favoriser la cohésion des équipes.»
Des projets misant sur la rencontre
Les Cercles avaient l’objectif de réunir des membres de la population étudiante qui concevraient des projets en relation avec de grands défis de société au bénéfice des communautés environnantes. C’est mission accomplie avec trois propositions qui ont un point en commun: privilégier la rencontre pour le partage de connaissances.
Le cercle Gaïa a mené à la mise sur pied d'une classe extérieure sur l’ancien hippodrome de Montréal, où des ateliers culinaires et des ateliers pédagogiques sur le développement durable et la transition écologique sont offerts aux résidants des quartiers voisins. Cette classe polyvalente sera mise en commun avec l’organisme de bienfaisance Multicaf de Côte-des-Neiges afin de poursuivre l’établissement de collaborations avec la communauté.
Le cercle Vinci a donné lieu à deux projets distincts. D’abord, il y a le balado IA Débat, animé par des membres du cercle et diffusé par CISM. IA Débat donne la parole à des spécialistes de tous les horizons pour que s’entrechoquent les positions et les hypothèses sur l’intelligence artificielle.
Quant au collectif sur le thème de l’IA et de la santé, il a organisé deux activités selon la formule du cinq à sept en collaboration avec IVADO et le programme Millénium Québecor. Les 1er et 2 mai, on a pu entendre, au Centre d’innovation de l’UdeM, quatre étudiants des cycles supérieurs présenter leur parcours entrepreneurial dans le domaine de l’intelligence artificielle en santé. Des cocktails de réseautage ont ponctué ces séances d’échange.
«Dans mon cercle sur l’IA et la santé, il régnait une belle dynamique de collaboration et d’amitié. En se retrouvant ensemble autour d’objectifs communs, on a appris à se connaître et on est devenu comme une petite famille à l’Université, indique Robert Garcea, étudiant de maîtrise en physiothérapie et membre actif de son cercle tout au long de l’année. J'ai pu y développer mes aptitudes pour la gestion d'équipe, la planification évènementielle, et mon savoir-être en tant qu'individu faisant partie intégrante d'une communauté plus large.»
Deux nouveaux cercles en 2025
Les attentes sont grandes pour la deuxième édition des Cercles, dont la promotion auprès de la communauté étudiante sera lancée dès la prochaine rentrée. Les personnes désireuses de s’y inscrire auront le choix parmi non pas deux mais bien quatre grands thèmes. Aux cercles Vinci et Gaïa s’ajouteront le cercle Muse, qui naviguera sur les eaux des arts et des langues, et le cercle Démos, qui s’intéressera à la démocratie et à la justice sociale.
Les étudiants et étudiantes peuvent déjà signaler leur intérêt à l’égard de ces regroupements sur la page Web des Cercles. «Nous n’avons pas fini d’être impressionnés par toute l’intelligence, la débrouillardise et la force de notre communauté étudiante face aux grands défis de société», conclut Geneviève Létourneau-Guillon.